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SALON DU LIVRE 01 - Page 4

  • L'AFFICHE DEFINITIVE DU SALON 2018

     

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  • CONCOURS DE NOUVELLES 2018

    CONCOURS DE NOUVELLES 2018

    Prix de la Nouvelle Littéraire du Salon du Livre des Pays de l’Ain.

    RÈGLEMENT

    Article 1 :
    Le Salon du Livre des Pays de l’Ain organise un Concours de Nouvelles Littéraires, ouvert à toute personne dès 16 ans, écrivant en langue française, de toute nationalité. Pour les mineurs, joindre une autorisation parentale à participer, sur feuillet libre à insérer dans l'enveloppe.

    Article 2 :
    POUR CE NEUVIÈME CONCOURS, LE THÈME EST
    "Une histoire noire, bien noire" originale et si possible très sombre … Tous les textes sur ce thème (assez large pour tous les goûts) seront acceptés (sauf les textes portant atteinte aux personnes ou dégradant pour qui que ce soit, ou se faisant l'apologie de faits de sinistre mémoire, appelant à la haine, enfin d'un quelconque prosélytisme).

     

    Le jury sera seul juge en la matière, et sera INTRAITABLE.

     

    La nouvelle devra porter sur une histoire avec du suspense, un fil conducteur, des personnages (PLUS ou moins sympathiques) et une intrigue intéressante. Le but du « jeu » est de scotcher les jurés dans leurs sièges !!!

    Le thème est assez large pour avoir un panel de textes intéressants. Cela peut même être l'occasion de tous les mystères, de tous les coups tordus, de tous les non dits... Du glauque, du « caché », du « moche », du « déstabilisant » !

     

    Article 3 :
    Les manuscrits déposés au titre du concours seront inédits, MAIS ils peuvent néanmoins participer à d’autres concours.
    Ils seront imprimés, paginés : ils comporteront 3 pages minimum et 6 pages maximum, de format A4, non pliées, et non agrafées, à raison de 2500 signes/page (soit environ 30 à 40 lignes/page Corps 12, police Times new roman  (soit un maximum de 15000 signes au total). Indiquer le nombre de signes en fin de nouvelle.

    A noter qu’une nouvelle plus courte peut être excellente et percutante !

    Le nom, l'adresse, l'adresse mail, le téléphone, la date de naissance et la profession de l'auteur(e) doivent figurer sur une fiche d'inscription (voir ci-dessous) sur laquelle sera indiqué le titre de la nouvelle. Cette fiche sera insérée dans une enveloppe anonyme indiquant seulement : « Concours Salon d’ATTIGNAT 2018  + titre de la nouvelle». Éventuellement, ajouter l'autorisation parentale de participation pour les auteurs mineurs ("Je soussigné(e) ____ , représentant légal de ___, l'autorise à participer au concours de nouvelles 2018 du Salon du Livre d'Attignat. Fait le __ à __, Signature").

    Elle sera ouverte par le jury après les délibérations des jurés, une fois le classement établi.

    Chaque manuscrit doit porter le titre de la nouvelle (sans l'identité du candidat, ni aucun signe distinctif, sous peine d’être écarté). Chaque auteur peut envoyer autant d’œuvres différentes qu'il le désire.

    Article 4 :
    Les nouvelles doivent parvenir en 1 seul exemplaire non plié,  non agrafé , dès la mise en ligne du règlement sur le site du Salon, et au plus tard le
    10 JUIN 2018, le cachet de la poste faisant foi, à :


    CONCOURS DE NOUVELLES du SALON DU LIVRE DES PAYS DE L’AIN,

    à l’attention de:  R. Ferraris , 309 C Chemin du Château de CRANGEAT    -     01340 ATTIGNAT

     Les jurés  apprécient de ne pas tout lire dans un temps trop court, donc pensez à envoyer vos textes dès qu'ils sont prêts, avant juin.

     Article 5 :
    Pour participation aux frais de duplication pour chaque juré, d'organisation et de gestion, les candidats devront joindre obligatoirement
    le montant de 9,- € par œuvre présentée (par chèque à l'ordre de « Sou des écoles - Salon du Livre")

    ATTENTION : PAS DE CHÈQUE LIBELLE A MON NOM !

     

     Article 6 :

    Le Jury écartera toute œuvre faisant preuve de prosélytisme (politique, religieux ou philosophique), ou outrageant la morale et les « bonnes mœurs ». Ce Jury est composé de personnalités culturelles et artistiques de la région « BRESSE » et de représentants du Salon du Livre. Il sera attentif à l’intrigue, à la qualité de l’écriture, ainsi qu’à la présentation de l’œuvre. La notation sera faite en référence à une grille de notation identique pour chaque juré ; puis les notes obtenues seront additionnées, de façon à avoir un total permettant de départager les concourants.
    Les délibérations du Jury sont confidentielles, ses décisions sont souveraines, non communicables,  et sans appel.

     

     Article 7 : Le Jury décernera :

    - Un premier Prix : Le Grand Prix du Salon du Livre des Pays de l’Ain, remis par le Conseil Départemental de l’Ain.

    L'auteur de la nouvelle gagnante reçoit un chèque d'un montant de 400 € (et un diplôme).

    - Un deuxième Prix : Le Prix du Château de Salvert.

    L'auteur de la nouvelle concernée reçoit un prix de 200 € (et un diplôme), de la ville d’ATTIGNAT, remis par M. le Maire d’Attignat.

    - Un troisième Prix : Le Prix Spécial du Jury.

    L'auteur de la nouvelle concernée reçoit un chèque de 100 € (et un diplôme).

           - du quatrième au cinquième : l’auteur reçoit un chèque de 40 € et un diplôme.

                     En outre, un prix sera décerné au premier « jeune auteur » de moins de 25 ans dans le classement final (ce prix, de 40€, peut se cumuler avec un de ceux définis ci-dessus), sauf si son "rang" est  éloigné de plus de 30 places du premier.

     Les 10 lauréats seront invités au Salon, une table sera mise à disposition de chacun pour leurs ouvrages déjà publiés (si c’est le cas), s'ils le désirent. Le repas leur sera offert. Les autres participants pourront participer au Salon selon les modalités en ligne sur le site.

     A l'issue du concours, aucun manuscrit ne sera retourné à son auteur. Tous les exemplaires seront détruits.

    Les 5 nouvelles classées par le jury (plus celle du premier « jeune auteur ») feront l’objet d’une impression pour le Salon 2018, ainsi que le « Coup de Cœur » éventuel de chaque juré. Leurs auteurs s’engagent à ne pas réclamer de droits sur cette publication, qui permettra, entre autres, de garder l’accès gratuit au Salon pour tous les visiteurs. Ils recevront chacun 1 exemplaires du recueil.

    Article 8 :
    Les récompenses seront décernées le
    jour du Salon, en fin de matinée.

    De plus, la nouvelle lauréate sera publiée dans le magazine « TELE-ZAPPING », partenaire du  Salon du Livre,

    qui sera distribué dans le bassin de Bourg en Bresse au cours de la semaine suivante,

    à 50 000 exemplaires, directement dans les boîtes aux lettres, ET/OU en avant-première au cours du Salon.

    (l’auteur-e ne sera pas rétribué-e pour cette publication, ni sous forme de numéraire,

    ni sous forme de quelque contrat que ce soit, à part le prix attribué par le jury du concours)


    Après la remise des prix, les résultats (identité des Lauréats et nombre d’inscrits) seront publiés sur le site permanent du Salon ( http://salondulivre01.hautetfort.com ), ainsi que la page Facebook Les nouvelles primées seront également disponibles à la lecture à partir de ce site, dès le dimanche 12 heures (là aussi sans rétribution).

    Article 9 :
    - Les manuscrits ne sont pas restitués, l’auteur étant toujours présumé en avoir conservé copie.
    - Le fait de participer au concours implique l’acceptation pleine et entière des clauses de son règlement et des décisions du Jury dont les délibérations seront sans appel. Aucun recours fondé sur ses modalités, les conditions de son déroulement ou ses résultats, ne sera admis.
    - La participation au concours est interdite aux membres du Jury et aux proches des sponsors.
    ________________________________________________________________________________________________

    Engagement, à joindre à l’envoi de la nouvelle (dans l’enveloppe cachetée).

     

    Je, soussigné(e)________________________________________________________________________

     

     Adresse :_______________________________________________________________________________

     

      _______________________________________________________________________________________

     

     Date de Naissance : ________________________________________________________________

     

     N° de téléphone : __________________________________________________________________

     

     Profession : ______________________________________________________________________

     

    e-mail  (obligatoire) :________________________________   @    _________________________

     

     

    déclare concourir au « CONCOURS DE  NOUVELLES 2018 DU SALON DU LIVRE DES PAYS DE L’AIN » ,et  approuve par la présente les termes du règlement de ce concours.

    Nouvelle et règlement de participation joints au présent envoi.

    Je certifie que la nouvelle que je présente est inédite, n’est pas une adaptation d’une œuvre existante.

    Je prends note que si je suis le gagnant du concours, ma nouvelle sera publiée dans « TELE-ZAPPING »,

    et qu’elle sera éditée dans un recueil pour le Salon, sans droits d’auteur quelconques, ni contrat d’édition.

     

    Fait à _________________________,  le _____________________________

     

  • EN ROUTE POUR LE SALON 2018

    INSCRIPTION AU SALON DU LIVRE D’ATTIGNAT DU 14 OCTOBRE 2018

    LITTERATURE GENERALE et JEUNESSE /- POLAR / THRILLER

    BULLETIN d'INSCRIPTION

    (Salon du Livre d'ATTIGNAT Dimanche 14 octobre 2018)

    A renvoyer à : "R. FERRARIS, 309 C Chemin du Château de Crangeat, 01340 ATTIGNAT"

     De plus, faites-nous parvenir en même temps (par mail)  une petite bio et les présentations de  vos ouvrages, de façon à préparer une communication à destination de notre site, et surtout de la PRESSE. ( au format .doc ou .jpeg )

     Nom : _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

     Adresse : ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

     Adresse MAIL (obligatoire) : _____________________________________________________________________________________          @   __________________________________________________________

     Page FACEBOOK :   ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

    Si vous devez passer par un libraire, contactez-nous. Idem si c’est votre éditeur qui gère.

      ---   participera au Salon du Livre des Pays de l'AIN, à ATTIGNAT, le 14 octobre 2018, comme :

                                          ________ auteur de polar ou thriller;     ___________ autre auteur.

      ---   réserve par la présente _____ table(s) d'exposition (1m X 0.80m) au prix de 13 € la table, soit la

                 somme de 13 € x ______ tables = _______ € que je règle obligatoirement par chèque joint :

                                                                                                   (à l’ordre de: "Sou des Écoles, salon du livre" (exclusivement)).

      –   prendra son repas sur place, au prix de 15

     Nombre de personnes pour le déjeuner : Soit la somme de : 15 € x _____ = ______ €,                                

               (ATTENTION : règlement à effectuer sur place le jour du Salon, au bar).

    Attention, tout repas non réservé ne pourra être pris, ceci pour une bonne organisation évitant le gaspillage.

      Fait à ____________________, le _______________________ .    Signature :

     Pour tous renseignements complémentaires :  04.74.30.96.21    Mail :   robertferraris@sfr.fr

     (il est bien entendu évident que nous rembourserons tout auteur empêché au dernier moment de venir au Salon pour circonstances personnelles ; aucun remboursement en cas de non avertissement avant la tenue du salon)

     Installation dès 7 heures  le dimanche matin ; Café et croissants offerts pour les auteurs présents.

    Si vous n’êtes pas auteur (e) de polar, nous pouvons bien entendu vous accueillir, Seule la moitié du Salon sera dédiée au Polar ou au thriller.

    Site du Salon : http://salondulivre01.hautetfort.com

    Facebook : https://www.facebook.com/salonlivre01/

  • Album du Salon 2017

    Il suffit de cliquer sur l'album dans la colonne de gauche pour quelques photos de cette saison 19 ! ! !

  • Et le Premier prix est attribué à...

    Grand Prix du Salon 2017 de la Nouvelle policière :
    Décerné par Monsieur le représentant du Conseil Départemental de l’Ain
    Madame Audrey DEGAL : « Assassinats à la carte »
    ________________________________
     
    Assassinats à la carte
     
    Il était très tard lorsque Barbara quitta le restaurant. Le froid était piquant. La porte se referma derrière elle et, à travers les baies vitrées donnant sur la rue, elle fit signe à ses amis encore attablés. Ils savouraient un dernier verre. Sur leurs lèvres elle put lire « sois prudente, à demain ! ». Mais ce genre de remarque néglige l’importance du destin !
    La nuit, particulièrement noire, pactisait depuis des jours avec un épais brouillard que le plus affûté des couteaux n’aurait pu couper. La morsure glaciale du vent s’amusait à griffer les visages des rares passants qui osaient encore s’aventurer dans les ruelles. Les lampadaires, rangés au garde à vous, même s’ils ne surveillaient rien, renvoyaient de sordides lumières d’un orange blafard rongé par la brume ambiante. On n’y voyait pas à trois mètres.
    La jeune femme glissa les mains dans ses poches, serra la ceinture de son manteau de cachemire et accéléra le pas pour regagner sa voiture. La rue était déserte. Elle avait l’impression de traverser un cimetière à la nuit tombée même s’il n’y avait pas de tombes. Le parking Saint Jean, situé sur les quais de Saône, n’était pas loin mais elle n’aimait pas s’éterniser dans le vieux Lyon si inquiétant à cette heure-là. L’œil aux aguets, l’oreille attentive, elle avait hâte de rentrer.
    Barbara marchait précautionneusement, s’efforçant de ne pas faire claquer ses hauts talons sur les pavés que l’humidité rampante rendait glissants. Des myriades de volets fermés semblaient l’épier, comme autant d’yeux malveillants. Encore quelques mètres et elle tournerait à gauche, quelques mètres qui lui paraissaient une éternité !
    Soudain un bruit. Une lutte. Des voix étouffées. Barbara n’avait pas encore bifurqué mais elle s’arrêta net. Elle allait détaler quand elle aperçut une forme s’effondrer sur le trottoir. Elle voulut crier mais ses mains, comme des entités autonomes, se plaquèrent sur sa bouche. Elle recula et se terrera sous une porte cochère. Faire silence ! Attendre ! L’être tombé au sol rampa, laissant derrière lui une large traînée brunâtre. Barbara le discernait à peine mais elle l’entendit gémir. Inconsciemment, elle retenait sa respiration tandis que son sang battait la chamade dans ses tempes. Une silhouette inquiétante s’avança, déchirant l’épais brouillard qui enveloppait la scène. Elle s’immobilisa auprès de l’individu à terre qui redressa la tête. Il implora la pitié de son bourreau avant de s’effondrer dans l’eau croupie du caniveau. En guise de réponse, l’autre l’empoigna et le traîna sur le trottoir jusqu’à l’angle d’une bâtisse derrière laquelle tous deux disparurent.
    Terrorisée, Barbara, n’osait pas sortir de sa cachette. Finalement, comme aucun bruit ne lui parvenait plus, elle ôta ses chaussures et se mit à courir, pieds nus, pour s’éloigner de la scène. Elle s’empara de son téléphone pour appeler de l’aide.
    ― Arthur ? C’est Barbara. C’est horrible ! Je viens d’assister à un meurtre.
    ― Un meurtre ? Dis-moi où tu es, j’appelle la police !
    Quand l’inspecteur Léo Tissier arriva au croisement des rues du Bœuf et de la Bombarde, les amis de la jeune femme étaient déjà sur place, essayant de la réconforter.
    ― Barbara Torin ? Est-ce que je peux vous parler ?
    Elle posa sur le blouson de cuir du policier puis sur son visage, des yeux hagards qui espéraient plus de réponses qu’ils n’avaient à en donner. Un café chaud la réconforta et peu à peu, rassurée, elle recouvra ses esprits :
    ― C’est un homme ou une femme ? demanda-t-elle.
    ― C’est vrai que d’ici c’est difficile à voir avec ce fichu brouillard mais c’est une femme. Enfin c’était. Elle est morte !
    Un brigadier trop zélé se permit d’ajouter :
    ― On l’a éventrée puis pendue à la façade d’une boutique avec un croc de boucher. Elle était encore vivante quand l’assassin lui a sorti les tripes.
    Sous l’assaut de ces précisions macabres, la jeune femme crut défaillir. Tissier dut l’agripper par le bras pour la retenir. Il plongea son regard dans ses yeux noirs et fut aussitôt subjugué. Elle ressemblait à s’y méprendre à Monica Bellucci, l’accent en moins. Il résista à la tentation de lui demander un autographe mais il se retrancha derrière d’autres mots :
    ― Désolé, il n’aurait pas dû vous dire tout ça. Oubliez ! Dites-moi…
    À sa demande, Barbara lui décrivit ce qu’elle avait vu et peu après, elle confiait les clés de sa voiture à Arthur tandis qu’elle s’engouffrait dans le véhicule de la police.
    ― Je suis obligé de vous garder encore un moment, « Monica », faillit dire Tissier assis au volant. J’ai d’autres questions. Je vous reconduirai moi-même chez vous ensuite.
    Quelques heures plus tard, lorsqu’il la laissa devant la porte de son appartement, l’inspecteur se voulut rassurant :
    ― Je sais à quel point être le témoin d’un meurtre peut être difficile mais dites-vous que vous avez eu beaucoup de chance ce soir. Un instant plus tôt, ça aurait pu être vous ! Prenez ma carte et si vous avez peur ou si vous pensez avoir oublié quelque chose, n’hésitez pas, appelez-moi !
    Barbara prit la carte et verrouilla sa porte. Elle ne fermerait pas l’œil du reste de la nuit.
    Au commissariat, 15 rue des anges, dans le 5ème arrondissement, comme chaque matin, les enquêteurs faisaient le point sur l’avancée des investigations en matière criminelle.
    ― Bon, nous avons deux meurtres sur les bras, résuma Tissier. Deux femmes retrouvées rue du Bœuf : une éventrée il y a deux jours et l’autre noyée la semaine dernière dans le local d’un maraîcher, aux halles, puis déplacée. Questions : Y a-t-il un lien entre ces meurtres ? Si oui, quel est le mobile du tueur ?
    ― Deux femmes, c’est un point commun mais ça peut être aussi le fait du hasard ! Et ta Monica Bellucci ne t’a rien appris de plus ?
    Tissier avait évoqué avec ses collègues la ressemblance de son témoin. Il avait revu Barbara au cours des deux jours écoulés et ils avaient pris un café ensemble. Elle lui plaisait.
    ― Elle a vu le tueur traîner sa victime après l’avoir frappée sauvagement, à plusieurs reprises. Le sang sur le trottoir et les bouts d’intestins disséminés l’attestent. Tuer semble secondaire pour l’assassin. Faire souffrir ses victimes est primordial. Il est déterminé !
    ― Ouais, remarqua un collègue mais pourquoi a-t-il changé de mode opératoire et pourquoi a-t-il déplacé le corps de celle qu’il a noyée ?
    ― Noyée qui a aussi agonisé pendant des heures d’après le légiste, souligna Tissier. Le dispositif laissé aux halles, par le tueur, le prouve : la planche inclinée, l’entonnoir… Si les procédés sont différents, j’ai le sentiment que ces meurtres sont liés. Le tueur va encore frapper !
    ― Oui mais où ?
    ― Où et quand ? ajouta l’inspecteur. Je parierai pour la rue du Bœuf mais où exactement ? Je ne sais pas. Par contre quand ? J’ai ma petite idée. Il agit la nuit et le légiste affirme que la noyée est morte entre 23 heures et deux heures du matin, comme la seconde victime.
    Tissier assis au bord de son bureau se frottait le menton, l’air dubitatif. Il fixait la carte de Lyon affichée au mur. Les homicides étaient matérialisés à l’aide de petits pics différenciés par des chapeaux de couleur différente. Deux picots rouges correspondaient aux crimes qu’il avait en charge. Les autres couleurs relevaient d’affaires plus anciennes, non résolues ou suivies par d’autres enquêteurs.
    ― Je veux donc qu’on surveille le quartier et plus particulièrement les femmes, discrètement, pour ne pas affoler les habitants.
    Les nuits suivantes, des hommes en civil arpentèrent les pavés. Chaque soir le froid et le brouillard frappaient mais pas le tueur. Compression de budget et absence de récidive : le commissaire finit par relâcher la surveillance. La dernière nuit, ils n’étaient plus que deux policiers, postés aux extrémités la rue du Bœuf. La visibilité était particulièrement réduite : des ampoules des réverbères avaient claqué.
    L’officier de police Marc Dantin brûlait d’envie d’allumer une cigarette. Il était transi. Depuis des heures, le manque de tabac et l’immobilité due à la planque le rendaient nerveux. Au loin, un clocher égrena les douze coups de minuit. Une porte claqua. Un couvercle tomba et roula au sol avant de s’arrêter. Des plaintes rauques ressemblant à des cris d’enfants s’élevèrent dans l’obscurité. Des chats se battaient pour des résidus de poubelles et leurs feulements inquiétants déchiraient le silence. Puis le calme revint, plus pesant que jamais. À cinq heures, Dantin et son collègue abandonnèrent leur poste. Le tueur devait se méfier.
    Tôt le matin, sur le bureau de Tissier, un ordre griffonné par le commissaire lui demandait de se rendre chez le fromager de la rue du Bœuf. Son échoppe demeurait fermée sans raison depuis plusieurs jours. Des clients inquiets l’avaient signalé.
    Un serrurier vint à bout de la porte mais pas de l’odeur pestilentielle qui se dégagea à l’ouverture. Un homme d’une cinquantaine d’années gisait au sol.
    ― Étranglé avec un fil d’acier, fit Tissier en observant le corps et l’arme qui pendait encore autour du cou.
    Le visage bleui, la langue pendante, les yeux révulsés, la victime était tombée de tout son poids au sol. Ses poignets étaient attachés dans le dos et son crâne ouvert avait dû heurter le rebord d’un comptoir.
    ― Le tueur lui a patiemment coupé les doigts les uns après les autres et il était encore vivant, précisa le légiste.
    Plus tard, salle de débriefing, rue des anges.
    ― Bon sang, hurla Tissier devant ses hommes. Ça fait trois meurtres ! Après les deux femmes, c’est un homme maintenant. Merde ! Le tueur nous nargue et a encore frappé malgré notre surveillance !
    Il planta nerveusement un picot rouge de plus sur la carte. Il récapitula ensuite scrupuleusement les faits à ses hommes ce qui permit de faire émerger un nouvel indice jusque-là inaperçu :
    ― Six et rue du Bœuf : voilà ce qui lie ces meurtres. Tous tués à six jours d’intervalle. Donc dans six jours, je veux toute l’équipe dans le secteur, prête à arrêter ce malade. Entre temps, interrogez les voisins, les passants, tout le monde. Il y a bien quelqu’un qui a vu ou entendu quelque chose !
    La piste du serial killer se précisait mais le mobile échappait toujours à la sagacité de l’inspecteur. Le tueur connaissait parfaitement son territoire de chasse et n’assassinait pas au hasard. Les lieux étaient sous étroite surveillance mais, six nuits plus tard, dans le commissariat, le téléphone sonna à plusieurs reprises pour signaler des cris, rue de la Bombarde.
    Quand Tissier arriva à l’endroit indiqué, il était trop tard. Le cadavre encore chaud d’un homme l’attendait.
    ― Je ne souhaite pas une telle mort même à mon pire ennemi, fit le légiste après les contrôles d’usage.
    La victime, était assise dans un fauteuil, légèrement basculé en arrière. Elle serrait encore entre ses dents un entonnoir à piston dans lequel l’assassin avait fait couler du chocolat brûlant.
    ― Il est mort asphyxié après avoir été ébouillanté de l’intérieur ! Une mort atroce !
    Tissier imprima violemment son poing dans un mur. Les autres le regardaient. L’assassin mettait ses nerfs à rude épreuve.
    ― Je suppose qu’il n’a laissé aucune empreinte ! déclara-t-il.
    ― Aucune inspecteur, fit l’officier de la police scientifique.
    Le cadavre évacué, Tissier resta un instant sur les lieux du crime. Il réfléchissait, observait. Encore une fois, le tueur avait pénétré sans effraction. Ses victimes le connaissaient. Il en avait la certitude.
     
    Six jours plus tard, l’enquête n’avait pas progressé. La police se contentait de surveiller les rues du secteur. Tissier se décida à raser sa barbe de trois jours. Il voulait être présentable. Il avait rendez-vous avec Barbara dans un bouchon lyonnais. Entre eux, le courant passait.
    Comme le soir de leur rencontre, le froid et le brouillard régnaient en maître. Quand il sonna à l’interphone, elle répondit aussitôt et une minute plus tard, sa robe de soie bleue apparut dans le hall. Un petit foulard jaune porté autour du cou masquait la courbe naissante de ses seins. Elle n’était pas seulement belle, elle était désirable.
    Ils avaient réservé une table et leurs mains s’étaient frôlées au moment de prendre la carte que le restaurateur leur tendait. Léo ajusta ses lunettes. Barbara semblait sous le charme et inspirée par le menu.
    ― Et votre enquête, elle avance ? demanda-t-elle.
    ― Pas vraiment. Mais je n’ai pas envie d’en parler. Vous avez choisi ?
    ― Ce soir, je dérogerai à mes habitudes : entrée avec salade et présentation charcutière, andouillette beaujolaise au vin blanc accompagnée de cardons, une cervelle de canut pour le fromage et en dessert je prendrai une tarte à la praline sur coulis chocolaté. Un bon repas s’accompagne d’un bon vin. J’hésite entre un pot de Beaujolais ou de Côte du Rhône.
    ― Je prendrai la même chose que vous !
    ― Je sais, c’est un peu gras mais on doit tous mourir un jour !
    ― Merde ! Je crois que vous venez de me donner la solution !
    Tissier se leva brutalement, renversant sa chaise sous les yeux étonnés de Barbara. Il héla le restaurateur et deux minutes après il s’installait devant l’ordinateur du bouchon. Tout en tapant frénétiquement sur le clavier, il expliqua à la jeune femme :
    ― Je viens de comprendre que tous les crimes correspondent à l’ordre d’un repas sur une carte de restaurant !La maraîchère, retrouvée noyée, fournit les restaurants. La femme pendue par un croc de boucher est traiteur, elle les approvisionne en viande. L’homme étranglé avec un fil d’acier est fromager et le dernier, maître pâtissier chocolatier. On a aussi retrouvé un homme noyé dans un tonneau de vin et jusqu’à ce soir je n’avais pas fait le lien. Il manquait du vin à cette carte sanglante !
    L’inspecteur se retourna vers Barbara postée derrière lui et déposa un baiser furtif sur sa joue. Au même instant, une photo s’afficha, celle d’un concours de cuisine qui avait eu lieu des années avant. Toutes les victimes étaient là, souriantes, membres du jury. Une seule était encore vivante : la présidente, restauratrice de renom. Tissier s’empara de son téléphone.
    En un instant, il ameuta ses équipes. Il leur révéla sa découverte. Un candidat avait été recalé à un concours avec une note infamante de 6/20 attribuée par la présidente, note unanimement relayée par les autres. Soudoyés ? La Table renommée que tenaient ses parents fut discréditée. Ruinés, ils s’étaient suicidés tandis que le restaurant de la présidente, concurrente directe, gagnait parallèlement en notoriété. Il fallait agir vite ! Le tueur allait sévir pendant la nuit ! Le dernier crime remontait à six jours. Or on était le 30 novembre, date de promulgation des résultats du concours cinq ans auparavant et il était 21h30.Rapidement les policiers se déployèrent au restaurant de Madame Defoe, la présidente. Elle était sans doute la prochaine cible, brebis destinée à un prédateur sans pitié.
    Une heure plus tard, le brouillard dense et la nuit noire,complices du tueur,enveloppaient tout. Le restaurant était désert. Soudain, un bruit sourd : l’homme venait de s’infiltrer dans les locaux. Des pas feutrés : il progressait avec précaution. Sa silhouette noire sortit peu à peu de la pénombre. Madame Defoe ne bougeait pas mais ses mains tremblaient. Les policiers, tapis dans l’ombre, se ruèrent sur le tueur lorsqu’il alluma un briquet. Dans l’autre main, un bidon d’essence. Le liquide coulait.
    ― Putain, il veut foutre le feu ! hurla Tissier.
    L’inspecteur avait l’habitude des arrestations musclées. Le pyromane s’était débattu, tentant d’enflammer ce qui se trouvait autour de lui. Bilan : deux hommes légèrement brûlés mais le tueur était maîtrisé.
    Fin décembre Tissier le rencontra pour la dernière fois.
    ― Toujours pas de regrets Monsieur Bourgin ?
    ― Non, aucun !
    ― Même pas celui d’avoir manqué votre dernière victime?
    ― Manquée ? Vous croyez ?
    Ce furent leurs dernières paroles. Ils ne se reverraient jamais.
    L’enquête diligentée pour vérifier la fraude du jury lors du concours, jeta l’opprobre sur la présidente, Madame Defoe. Traînée dans la boue par la presse, sa ruine était assurée. On retrouva son corps, un mois plus tard, flottant dans la Saône. Le brouillard s’était levé.

  • Les auteurs...

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  • ATTIGNAT - J - 6

    Bon, j'ai passé tout le monde en revue, à part deux ou trois sur qui je n'ai pas de docs...
    A mon tour...
    Ben oui, j'ai hésité... mais je fais partie de la bande à Bonnier, et ai quelques horreurs autres, des polars bien sombres.
    Je ne vais pas vous faire ma bio, les amis la connaissent.
    Pour faire court, après 37 ans passés dans l'Education Nationale à instruite nos chères têtes blondes (qui ne l'étaient pas toutes, d'ailleurs!), j'ai pu me lancer à fond sur les stylos et le clavier.
    Et depuis 1999 (le siècle dernier !!!), je gère les auteurs pour le Salon d'Attignat (une excroissance du Sou des Ecoles local).

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    La suite, la voici en Images (de couvertures).

    LES POULETS SE METTENT A TABLE
    Que se passe-t-il quand un corps sans vie est jeté au milieu d'un poulailler, fût-il constitué de volailles AOP ? Quelque chose de pas très joli, c'est sûr.
    Que se passe-t-il quand l'Inspecteur Bonnier se retrouve là par hasard ? Quelque chose qui risque de déraper, car les locaux bressans n'aiment pas trop qu'un étranger vienne fourrer son nez dans leurs affaires... ou leur enquête !
    Mais de visites en repas traditionnels, d'explications historiques en recherches non moins historiques, l'inspecteur et l'adjudant arriveront-ils à démêler le vrai du faux ?

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    SAC D'EMBROUILLES A MAURICE
    Quand Bonnier et sa compagne débarquent à Maurice, les lieux enchanteurs vont être bien entendu quelque peu ternis par une affaire pour le moins bizarre, qui aura l'avantage de donner envie d'aller se perdre un peu sur cette île perdue de l'Océan Indien.
    L'inspecteur et son hôte le commissaire Moomtag finiront bien par mettre la main sur les affreux qui en veulent à une certaine huile miraculeuse, non ?

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    DE SANG ET DE HAINE
    (Ce roman est sorti en feuilleton dans le magazine
    Télé-Zapping durant l’année 2012 sous le titre de Bresse-connection.)
    L’hiver avait brusquement décidé de sortir le grand jeu…
    Le thermomètre apprenait jour après nuit les rudiments
    de la spéléologie ! La neige s’amoncelait, en couches épaisses…
    Sous les coups du gel, les habitants se terraient chez eux,
    laissant le champ libre à une vengeance venue du fond
    obscur des cahots de l’Histoire.
    C’était sans compter sur deux enquêteurs hors pair…
    Un gendarme au palmarès remarquable,
    et un flic qui ne lâchait rien !
    L’adjudant Delpiéri, le commissaire Bardet…
    Face à eux, quelque chose de profondément abject,
    un tueur (ou plusieurs) qui se démarque par sa cruauté,
    et qui sait qu’il peut agir en presque toute impunité,
    dissimulé derrière le chaos météorologique
    qui immobilise tellement la France et l’Europe
    que la presse lui est totalement soumise…
    Jusqu’où les deux enquêteurs devront-ils le poursuivre ?

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    GRAVE SUR LE VIF
    "Du bocage bressan au quartier lyonnais de la Croix-Rousse, d’adjudant Delpiéri en commissaire Valembois, Robert Ferraris poursuit son chemin d’auteur de romans policiers. Un très peu bonhomme de chemin, puisqu’il obtient un podium au prix (national) du Quai des Orfèvres. Et aussi parce que les intrigues qu’il noue, les péripéties qu’il développe, les thèmes qu’il aborde, ça bouscule ! Voici Valembois et son équipe face à des meurtres qu’accompagnent d’atroces et étonnants rituels. Ajoutez que leur auteur (oui, celui des meurtres) nargue le commissaire au téléphone et lui adresse via internet d’étranges textes, extraits, à ce qu’il semble, d’un journal intime, mais de qui, quand, où ? Par ailleurs, quel lien entre les victimes ? Certaines bien connues, estimées, respectées. Toutes apparemment vertueuses.
    Si les faits affichent d’emblée leur complexité, les explications qui surviennent au fil du roman deviennent bientôt évidentes… et appellent d’autres questions, relancent les recherches, l’action, le suspense. Le récit est conduit de façon très alerte. Les chapitres sont courts. Tous donnent lieu à des rebondissements. On retrouve la patte de l’auteur (oui, Ferraris). Il excelle à faire parler les gens du peuple, en l’occurrence des croix-roussiens pure soie. Il campe avec bonheur les membres de l’équipe Valembois et la bonne humeur taquine de leurs relations.
    A propos : lorsque certaines constantes se reconnaissent avec plaisir d’un livre à l’autre, n’est-ce pas d’une œuvre qu’il faut parler ? Et lorsqu’on ne lâche plus la lecture commencée ? Et lorsqu’en toile de fond du scénario s’esquisse une réflexion sur l’être humain, sur sa conduite en société qui fait un sujet récurrent de l’actualité ? " (Hubert Dupart)

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    AU NOM DE LA BETE
    Une succession de meurtres d'enfants terrorise la région de Bourg en Bresse. Chaque corps est retrouvé abandonné dans un sac de voyage et, alors que la panique gagne la région, rien ne semble pouvoir arrêter le mystérieux tueur.
    A la tête de l'enquête, le commissaire Thomas Bardet, parachuté dans la région après une affaire qui a mal tourné au 36 Quai des Orfèvres. Déterminé à faire cesser la folie meurtrière de l'insaisissable assassin, il sait qu'il doit élucider deux points pour mener à bien sa quête : le lien entre ces drames et celui qui lui a coûté sa place à Paris, et les troublantes ressemblances de l'affaire avec celle de la bête du Gévaudan plus de deux siècles auparavant...

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    LA PATIENCE DU DEMON
    Une secousse sismique de faible intensité…
    Un micro éboulement dans les sous-sols d’un palais épiscopal et d’une cathédrale…
    Un souterrain inconnu qui se découvre…
    Une stagiaire à la curiosité insatiable…
    En résumé, un cocktail qui va propulser le lieutenant Borland de la Gendarmerie de Belley
    dans une nouvelle enquête hors du commun…
    Que se passe-t-il donc là en bas ?
    Qui se terre dans ce souterrain ?
    Depuis quand ?
    Pourquoi ?
    Les enquêteurs auront bien du mal à mener leur enquête, aux prise avec une Tradition millénaire qui ne leur laissera que peu de marge de manœuvre.
    Auront-ils le dernier mot face à ce qui les dépasse ?

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    LE GARDIEN D'OSIRIS
    L’adjudant Delpiéri a l’art de se retrouver dans les enquêtes les plus bizarres…
    Mais celle-là, il s’en rappellerait longtemps !
    Un inconnu poignardé un soir de déluge, que personne ne peut identifier, allait le projeter sur les traces d’un assassin peu ordinaire… Un tueur en série machiavélique, prêt à tout pour accomplir le grand œuvre dont il se croit investi… Un maniaque à la tête d’une gigantesque toile d’araignée qu’il a tissée depuis le désert égyptien jusqu’aux confins de la Pologne dans le but inavoué d’accomplir son grand œuvre…
    Tout commence une nuit que la pluie rend plus glauque que jamais, pendant que brille fugitivement une étrange arme du crime…
    …et que hurle à sa fenêtre une femme qui n’a plus toute sa tête…

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    LA CUVÉE AVAIT DU CORPS
    Tout était en place pour quatre jours de fête
    au village de Marignieu…
    La cuvée « nouvelle », élevée de longue date par
    la maître de chai attendait les connaisseurs et
    autres gourmets parfois venus de très loin…
    C’était sans compter sur le destin…
    Le lieutenant Borland, de la gendarmerie de Belley
    et l’adjudant Delpiéri, répondant à l’invitation des
    propriétaires du caveau,
    allaient devoir faire preuve de réflexion et
    de sang froid…
    L’enquête, embourbée dès le départ, allait s’avérer
    difficile, et prendre rapidement un chemin où
    l’Histoire avec un grand « H » risquait de les emporter
    hors des sentiers meurtriers qu’ils avaient
    l’habitude d’emprunter…

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    LA COMPTABLE AVAIT LA PHOBIE DES CENTIMES
    Le cellier de la Maison Angelot se remettait à peine de
    l’horrible meurtre de la maître de chaix…
    Alors que la canicule de cet été 2015 frappait durement
    la région de Bellay comme le reste de l’Europe occidentale,
    un nouveau drame allait s’inviter dans la région..
    Le lieutenant Mathieu Borland allait-il inculper les viticulteurs
    avec lesquels il avait usé ses fonds de culotte
    sur les bancs de lécole communale ?
    Qui en voulait aux frères Angelot ? Et surtout pourquoi ?
    Jusqu’où l’enquête allait-elle les entraîner ?

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    SALVERT-TIGE EN BRESSE
    Le Salon ouvrira-t-il ses portes ?
    Quand l’adjudant Delpiéri commence son enquête, il ne sait pas que l’engrenage vient juste de commencer.
    La peur rôde…
    Dans un mélange de Traditions oubliées, de possible vengeance démoniaque, au milieu d’une foule sans cesse renouvelée, la quête de la vérité peut à tous moments déclencher une hécatombe.
    Face à cette démesure, un homme, l’adjudant Delpiéri, qui n’en est pas à sa première énigme ; une jeune femme, Patricia Delmonod, qui joue sa place de Procureur.
    … Jouant avec eux, un tueur pressé, hanté par un passé millénaire…
    Vraiment un sale vertige dans une Bresse qui sait peut-être, mais qui se tait…

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    PETITES HISTOIRES MEURTRIERES
    Il faisait froid ce matin d’octobre.
    Les deux vieux, un peu braconniers sur les bords, allaient justement au bord de la Reyssouze…
    Les événements allaient bousculer leurs plans.
    Et lancer l’adjudant Delpiéri et son équipe sur la piste bien maquillée d’une nouvelle affaire… au grand dam de la Procureure Patricia Delmonod et du médecin légiste qui pressentaient une pluie de cadavres…
    « Delpiéri a-t-il donc tant la poisse pour hériter, ou attirer tel un aimant, les enquêtes les plus incroyables ?
    Peut-être…
    « L’Inconnue de la Reyssouze » lui donnera du fil à retordre… Mais il sait qu’il peut compter sur Isabelle Morel, Pasquier, Bernigaud et le journaliste André Rollat…
    Quant aux « Histoires meurtrières de nos contrées », noires et quelque peu angoissantes, elles sont à lire les soirs de tempêtes de neige… histoire(s) de se faire peur !!!!

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    CONTES ET LEGENDES DE BRESSE

    Une première sélection de contes et de légendes que les anciens racontaient au cours des grandes veillées.

    Le cousin Jean-Claude  

    La ferme de la Bouchardière    

    Les deux ours apprivoisés 

    La fontaine du diable 

    Qui a bu…boira

    Les matefaims du Paradis

    Commère Reyssouze

    Il gelait fort cette nuit-là 

    Le joueur de vielle du Paradis 

    Un rusé paysan

    Le beau frère   

    La tétine de la mère Panosson 

    Gargantua à Bâgé 

    L’image  

    Renard à la ferme (conte moderne)

    La vouivre de Jasseron

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  • 115 auteurs à ATTIGNAT

    Les bios des auteurs présents à ATTIGNAT DIMANCHE PROCHAIN sont toutes en ligne (sauf deux d'entre eux pour lesquels nous n'avons pas de renseignements véritables...).

    Sur ces 115 auteur(e)s, 45 seront là pour vous faire frémir...

    Mon copain l'indien DES HAUTES PLAINES m'a déclaré dernièrement : "Rude l'hiver sera, car beaucoup de bois homme blanc a coupé !" (je sais, il parle un peu comme le maître JEDI bien connu).

    Alors, à côté du tas de bois, préparons un tas de livres, pour tenir jusqu'au printemps ...

     

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  • ATTIGNAT - J - 7

    Les bios des derniers auteurs:

     

    METAIS Isabelle

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    En tant que sophrologue et enseignante de la sophrologie depuis plus de 10 ans, il m’a semblé intéressant, d’apporter à ceux qui le souhaitent, un regard élargit de la sophrologie telle que vous la connaissez aujourd’hui, un éclairage à la fois subtil et profond, authentique et sage, sans âge, en lien avec les plus anciennes traditions enseignées par des maîtres de sagesse comme par exemple Zoroastre, Bouddha, Mahomet, Pharaon, Moïse, Jésus, Mani et plus proche de nous Péter Deunov…

    « De la Sophrologie à l'éveil de la conscience »
    Je suis très heureuse de vous présenter ce livre qui fait dorénavant référence auprès des professionnels.

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    THIREAU Philippe

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    Je vis et écris dans le département du Jura depuis 1999, à Choux, un village de 130 âmes situé à près de 1000 mètres d’altitude et tout proche du Col de la Croix de la Serra.
    Ce beau pays caché, le Haut-Jura, on disait de lui qu’il était un pays de haute montagne, car y accéder n’était pas simple autrefois, est envahi par la neige la moitié de l’an. On parle aujourd’hui de moyenne montagne, signe qu’il est devenu accessible et moins soumis aux rigueurs de l’hiver. C’est une contrée de combes élevées qui fut aimée de Jacques Villeret et Jean Carmet ; certains, ici, se souviennent encore des folles soirées arrosées dont les compères furent d’ardents protagonistes dans un recoin du Grandvaux ; leur ami Jean-François Stevenin nous rend visite périodiquement ; il est dans ses atours, ses racines familiales l’attachent à ce tas de cailloux strié de failles, un paysage que le jeune Stendhal fuit la première fois qu’il vint dans les parages en 1800, qu’il apprit à aimer plus tard. Le Jura se mérite. On voit parfois Stevenin au Casino, le mythique cinéma de Morez, un vrai cinéma Paradisio.
    C’est dans ce Haut-Jura, cette terre d’adoption pour moi qui suis cauchois d’origine, dans un ancien presbytère, que se réalise l’alchimie des mots qui peuplent mes livres. Je rêve dans une pièce voutée jouxtant la cave ; les Suisses appellent cela un Carnotzet, l’endroit où l’on déguste le vin. La littérature y a ses aises.

    Benjamin Constant et Isabelle de Charrière, Hôtel de Chine et dépendances (Cabédita, Suisse, 2015).
    Le voyageur distant ou Bonjour Stendhal, adieu Beyle (Jacques André éditeur, Lyon, 2012).
    Le Sang de la République (Cêtre, Besançon, 2008).

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    « Le soleil se mire dans l’eau »
    Deux livres en un, un livre pour deux... Z4 éditions, décidement très entreprenant, a fait appel à l'imprimeur Typolibris de Saint-Brieuc pour réaliser ce livre de photographies de Florence Daudé, et qui est également un livre de haïkus signé Philippe Thireau. En bref ! un seul ouvrage où les photographies répondent aux haïkus... et vice-versa. L'imprimeur a réussi à reproduire avec beaucoup de finesse le délicat travail de la photographe. La maquettiste et metteuse en images, Muriel Fournier a réalisé un très beau travail.

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    REVELLI Maurice

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    De formation Ingénieur INSA, Maurice Revelli a exercé son métier essentiellement dans le développement de produits, et a fini sa carrière comme directeur d’une usine qui produisait des fourneaux, communément appelés piano, pour l’ensemble des grands noms de la gastronomie en France et en Europe principalement, mais aussiplus largement dans le monde. Il a commencé à écrire en 2011, à l’approche de la retraite. À ce jour, deux romans policiers sont disponibles (Un banc sur la plage et L’affaire Benharmma – juin 202X) ainsi qu’un recueil regroupant les nouvelles qu’il a présentées à des concours (Alors… quelles nouvelles), avec parfois un certain succès.
    Il a aussi participé à 3 ouvrages d’écriture collective proposés par l’UERA dont il est membre (Le blé en verbe, l’Almanach du beaujolais, et l’Almanach des écrivains du Lyonnais)
    Deux autres ouvrages plus personnels sont en cours de finalisation, dont un nouveau polar.
    Maurice Revelli est aussi un musicien amateur qui joue de la guitare dans un groupe de jazz, le Holly-Stone Combo. Il pratique l’Aïkido depuis près de 25 ans, dont il a reçu en 2015 le grade de 4ième dan.Il l’enseigne depuis près de 20 ans dans un club qu’il a créé sur sa commune de résidence. Depuis 2016, il est aussi membre du comité directeur de l’UFOLEP du Rhône, fédération nationale multisport qui regroupe près de 20 000 adhérents sur le département.

    « L’affaire Benharmma, an 202X »
    Nous sommes en juin 202X. M. Benharmma, PDG d'un important groupe industriel, est mis en cause par la presse pour son rôle dans des dossiers où se mêlent affaires financières, hommes politiques, dessous de table et rétro-commissions. Ce proche conseiller de l'ombre du chef de l'Etat est assassiné à la veille du lancement de la campagne pour les élections présidentielles. L'enquête est confiée à la commissaire Anna Cesaro, qui doit surtout mettre la main sur les dossiers compromettants que Benharmma a constitués sur ses contacts politiques, avant qu'ils ne soient divulgués à la presse.
    Elle va bientôt utiliser cette affaire pour régler quelques comptes personnels à moindres frais. Parviendra-t-elle au bout de sa vendetta ? Le monde politique sortira-t-il indemne de l'affaire Benharmma ?

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    « Un banc sur la plage »
    « Je peux m’asseoir sur ce banc ? »
    Par ces simples mots, Clémence va bouleverser la vile de Gilles. Il s’était pourtant presque isolé du monde, suite au décès de son épouse qu’il adorait au-delà de tout. Seuls quelques amis pouvaient encore franchir sa porte, tentant de le sortir de sa solitude. Mais ce jour-là, cette toute petite phrase prononcée par une inconnue va déclencher une suite d’événements déterminants. Il va lui falloir se battre pour protéger tous ceux qui comptent pour lui, qu’il aime, et qu’un homme, lié au milieu marseillais et surgi du passé de Clémence, va menacer.

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    RAIMOND Denise

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    Denise Raimond est membre de l'association des Papillons blancs (ADAPEI) de la Drôme, qui regroupe des parents de personnes polyhandicapées. Son témoignage sur les efforts qu'elle a dû déployer pour accompagner son fils sur le chemin d'une vie sereine est là pour apporter réconfort aux parents confrontés à ces mêmes difficultés. En 2007, elle a écrit « Témoins d'une vie », un premier livre sur la trisomie 21.
    Avec l'objectif d'aider et d'accompagner les parents d'enfants trisomiques, Denise Raimond fait part de son expérience en tant que mère.

    « Trisomique ! Pas mongolien ! ».
    Dans son témoignage, l'auteur précise « ne pas vouloir faire pleurer dans les chaumières » mais cherche plutôt à comprendre pourquoi la trisomie fait peur. Avec, pour idée principale, de bien faire la différence entre le mot trisomique, qui désigne la trisomie 21, et le mot mongolien, propre au mongolisme.

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    PUTINIER Robert

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    Admirateur de Doisneau, Cartier-Bresson et Riboud, Robert Putinier a fait son apprentissage du métier de photographe chez un "meilleur ouvrier de France". Ses domaines de prédilection sont la mode, la publicité, le portrait, l'industrie, le reportage... Il a aussi créé un laboratoire photographique scientifique pour des recherches dans les domaines de la médecine, de l'archéologie (il est passionné par la Préhistoire) et de l'Histoire de l'Art.
    L'observation est sa principale source d'inspiration. Sans oublier sa sensibilité et l'émotion de l'instant.
    Il a réalisé de nombreuses expositions sur différents pays du monde : Inde, Brésil, Yemen, Sri Lanka, Indonésie, Sahara, Cameroun, Bénin...
    Robert Putinier prépare actuellement des expositions associées à des conférences sur la photographie de voyage. En prévision pour l'automne 2009, la sortie d'un ouvrage qui retracera l'ensemble de son parcours photographique : noir et blanc, portraits, photographies de personnalités...

    Oeuvres
    - Photographies sur bois (1976)
    - Reportage sous les égouts de Lyon
    - Reportage sur le Palais de Justice des 24 colonnes de Lyon
    - Recherche sur la couleur : exposition au Palais de la Découverte de Paris, au Salon de la Photographie à Paris, et à la Fondation Nationale de la Photographie à Lyon.
    - Exposition "Regards en coulisse" : photographies de comédiens dans leurs loges
    - Humour et Politique : exposition avec des textes de journalistes connus.

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    PETIT-GABON Martine

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    Originaire de Bourgogne Franche-Comté,Martine PETIT-GABON est née à Saint-Vallier en Saône et Loire tout près de Montceau -les -mines.
    Elle a grandi dans la cité minière de Rozelay ou son papa Roger GABON était mineur.
    Elle réussit avec succès le baccalauréat.Puis elle rejoint la capitale Bourguignonne, Dijon, pour une année en faculté de psychologie. Après un concours et trois années d'études, elle obtient un diplôme qui lui permet d'exercer un métier de relations humaines au service de l'enfant.
    De 1981 à 1982 elle travaille dans le jura à Morez.
    Puis à l'automne 1982 elle rejoint la Haute Savoie, près d'Annecy ou elle est toujours en activité.
    Mariée, elle est maman de deux grands enfants et mamie de trois petits enfants.
    Elle explique avoir toujours été fascinée par l’univers de l’enfant.
    Les enfants sont une source inépuisable de découvertes, de rencontres, de bonheur dit-elle.
    Lorsqu'elle parle des enfants,elle s'anime, son regard s'illumine, il est alors difficile de l'arrêter .
    "Tout est fabuleux avec un enfant mais un des plus beau moment qu’il m’est donné de vivre, est cet instant merveilleux où l’enfant se love au creux de mes bras et prononce cette petite phrase magique : «raconte-moi une histoire s’il te plait".Je sens alors l'enfant qui s'abandonne au creux de mes bras, lui dans l'attente de la découverte, moi dans le désir de donner. L’alchimie entre lui et moi s’opère, la rencontre a lieu, l'instant est magique"
    Le gout du livre s'apprend très tôt, dit -elle, au-delà de l'histoire, ce qui prime, me semble- t-il, c'est l'échange et l'interaction entre l’adulte et l’enfant.
    C’est un moment privilégié, intime, qui se vit le plus souvent dans un lieu calme, un peu comme dans un cocon.
    C'est un moment de complicité, qui permet à l'enfant de se sentir unique et à l'adulte qu'il deviendra de découvrir, puis de garder ce gout de lire.

    « Livio, le petit escargot »
    Livio est un petit escargot rigolo mais craintif. Il vit à la campagne avec trois amis. Emma et son petit chien partent à leur rencontre. Qui sont ces trois amis ? Pourquoi sont-ils si différents et étranges ? Emma saura-t-elle les découvrir sans les effrayer ?

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    « Chipie, la petite souris »
    Chipie la petite souris s'est éloignée par mégarde du nid familial. La nuit arrive. Elle doit se mettre à l'abri pour attendre le jour, mais un danger la guette.
    Parviendra-t-elle à rejoindre sa maison pour accomplir sa mission auprès des enfants ?
    De quelle mission s'agit-il ?

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