SALON DU LIVRE 01 - Page 7
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On se détend après toutes ces lectures de biographies
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ATTIGNAT - J - 12
ROSE Célestine
Rose Célestine c’est un univers très doux et poétique. Elle utilise très souvent l’aquarelle qu’elle affectionne pour ses jeux de transparence. Ses inspirations sont puisées dans l’environnement, la nature et particulièrement les fleurs.
On la retrouve également souvent sur des projets jeunesse dont elle excelle particulièrement.
Ses créations sont toutes réalisées à la main et faites sur mesure en fonction de vos attentes.VIEL-GLOTOFF Robert
J'habite Dijon mais suis né à Dole, dans le Jura, en 1956, au mois de mai, comme mon père, le mois du renouveau, tout un symbole quand on possède du sang sibérien. La terre natale de ma mère, elle, c'était la Pologne, le meilleur ennemi du grand frère russe.
L'année 2004, mon destin bascule alors que rien ne le laisse prévoir... Jusque-là ma vie était un long fleuve tranquille ! Fleuve, j'exagère, plutôt une douce source, devenue torrent, à la suite d'un défi lancé: j'ai voulu faire plaisir à ma famille en retraçant l' histoire de mon père à l'aide d'un stylo, d'une feuille de papier et bientôt d'un carnet chamanique, inconnu, lui appartenant ! Dès l'instant où j'ai pris cette décision, je suis entré dans un monde nouveau fait de passion, de rencontres surprenantes, inattendues et de voyages initiatiques en Sibérie. Ma bonne étoile veillait sur moi et après bien des hésitations, des abandons, « Christophor Glotoff, l'homme du Baïkal » paraissait en mai 2008 puis s'offrait une nouvelle jeunesse en 2014. Sur commande une version russe et anglaise est disponible, mais surtout si un producteur de cinéma était intéressé.... !
Année 2012: trop de bonheur que je dois partager en répondant aussi à l'attente de mes lecteurs : "- C'était comment la Sibérie ?". Paraît alors : « J'irai marcher sur tes terres », qui retrace mon premier voyage en Sibérie, en été 2006, à la recherche de mes racines enfouies dans ces terres gelées !
Huit voyages en Sibérie, tous plus fabuleux les uns que les autres! Est-ce l'esprit des chamans ou l'âme de mes ancêtres "Vieux-Croyants" qui m'ont poussé à venir à votre rencontre? A moins que ce ne soit l'ombre des Décembristes qui m'ait incité à dévoiler à travers "Mes visages" cette culture française, omniprésente en Sibérie que je souhaite vous esquisser ici.
Quand, en 2006, je marchais sur les Terres de mon père, en Sibérie, jamais je n'aurais pensé que la culture française m'y avait précédé depuis près de deux siècles! En juin 2014, lors de mon huitième voyage, je pars pour un nouveau périple, prêt à affronter l'ogre russe sur ses terres mais la francophonie se rappelle à mon bon souvenir...
Elles s'appellent Doucia, Tchita, Valentine...Ils s'appellent Anatoly, Olkhon, Sasha ... Dans mes "Visages de Sibérie" je dresse une galerie de portraits où se croisent tradition et modernité. Découvrez un monde inattendu où se côtoient chamans et « Vieux Croyants, âmes de mes ancêtres, et jeunesse éprise de culture française. Paru le février 2016, période plus froide sur les terres de mon père.« L’homme du Baïkal »
Robert VIEL-GLOTOFF retrace la vie hors du commun de son père, Christophor Glotoff, né en 1913 au bord du lac Baïkal, en Sibérie.
Ce récit est un hymne au parcours exceptionnel du père mais également un vibrant hommage au peuple sibérien. Doué d’un véritable « art de la débrouille » doublé d’une « chance exceptionnelle qui [le] protégea toute [sa] vie », Christophor est chassé de la ferme familiale à 14 ans, en 1927. Sa vie devient alors une suite d’aventures. Courageux et rebelle au jeune pouvoir soviétique, il n’est pas fait pour vivre enchaîné. Son destin est ailleurs. Tantôt bûcheron dans l’Oural, trafiquant, chercheur d’or, tantôt commis de ferme, il se retrouve prisonnier à Mourmansk, au bord de la mer de Barents, près de la Finlande, sur un gigantesque chantier, bagnard condamné à travailler dans un froid atroce.
Soldat de l’Armée Rouge, il est mobilisé lorsque l’URSS est attaquée par l’Allemagne nazie. Fait prisonnier des Allemands, il se dit Ukrainien et endosse l’uniforme allemand pour survivre. Il est ensuite envoyé en France et arrive à Montbard, en Côte-d’Or, durant l’été 1943. Devant les sabotages organisés par la résistance locale contre les troupes d’occupation, Christophor décide de rejoindre la Résistance française. Il participe, mi-septembre 1944, à la libération de Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire). La paix signée, il n’en demeure pas moins citoyen soviétique. Staline exige que les soviétiques regagnent la mère patrie. Christophor refuse. Il signe alors un contrat d’engagement comme mécanicien dans l’armée américaine d’avril à octobre 1945, et combattra devant Berlin contre les derniers soldats restés fidèles à Hitler.
A l’issue d’une vie héroïque, il s’installe définitivement en France, et fonde une famille avec une épouse d’origine polonaise.
Il est parti rejoindre le Paradis des Vieux croyants en 2010, à l’âge de 97 ans. Il n’obtint la nationalité française qu’à 90 ans.
Artisan d’un profond travail de mémoire, Robert VIEL-GLOTOFF retrace l’épopée de son père, à travers un récit aussi remarquable que la vie de Christophor Glotoff. L’ouvrage est disponible aux éditions du Murmure.
Remerciements à Christiane et Dominique BARBE de l’Hôtel Vauban, à Avallon, qui nous ont accueillis pour l’enregistrement de cette émission dans leur établissement.WLASSEWITCH Joel
Né en 1989 avec une Trisomie 21, Joël Wlassewitch est passionné par l’écriture autobiographique qui l’aide à réfléchir. Il écrit son premier Livre : « 27 Années de joie et d’amour » qui raconte sa vie. Après une scolarité et une formation professionnelle toujours en milieu ordinaire, il a obtenu le diplôme d’Auxiliaire de Bibliothèque. Il aimerait trouver un emploi dans ce domaine de préférence.
Conscient de son handicap et de ses limites, il est heureux et positif. Il est passionné par l’écriture, ce qui bouscule les représentations stéréotypées que nous avons généralement des personnes avec trisomie. On peut à la fois être déficient intellectuellement et aimer lire et écrire.
Enthousiaste, il nous fait partager sa vie dans ses 27 premières années avec un brin de fierté.
Il démontre s’il en est besoin qu’il est très important qu’on discute avec lui et qu’il ait sa place dans tel ou tel groupe.
C’est ce qu’on appelle l’inclusion et ce livre prouve que c’est l’affaire de chacun d’entre nous.TRONTIN Pierre
« Un jour viendra la moisson »
Avec ce nouvel ouvrage, Pierre Trontin, né en 1938, prend le parti de témoigner d'une époque de transition fondamentale pour les jeunes ruraux d'alors. Et, notamment, de la souffrance des mauvais élèves réputés "bons à rien". Pour avoir subi les délires cyniques d'un enseignant dont il a été la "tête de turc" durant sa première année scolaire, il a connu lui-même l'humiliation des cancres voués à la disgrâce ; puis, le parcours du combattant de la résilience pour tenter d'exister, compenser les sentiments d'infériorité.TRANCART Marie France
Marie-France Trancart est née à Maidières en 1954, dans une famille nombreuse et de condition modeste. Elle y a passé toute sa jeunesse, avant de partir sur Nancy pour débuter sa carrière professionnelle dans le notariat. Depuis plus de 15 ans maintenant, elle habite dans l’Ain, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Lyon.
C’est cette distance, et sa retraite, qui lui ont permis d’écrire un premier livre, un recueil de souvenirs dans lequel elle revient sur son enfance et ses jeunes années, jusqu’à son entrée dans la vie professionnelle. L’ancienne Maidiéroise y raconte le goût incroyable des choses pourtant simples, comme le quignon de pain chipé dans la besace du papa rentrant des Fonderies, ou la grenadine bue au café du village – la famille comme beaucoup n’avait pas la télévision – où la petite fille accompagnait son papa pour regarder La Piste aux étoiles les mercredis soir. Il y a aussi la chambre « dortoir » que les plus jeunes frères et sœurs se partagent.
Quiconque a grandi dans une famille ouvrière de l’époque, et qui lira ce livre, y retrouvera ses propres souvenirs, comme l’intransigeance de certains professeurs, les orientations scolaires non choisies, les brimades quelques fois : « Moi-même, j’ai été orientée vers un métier que je ne souhaitais pas », explique l’auteure. « Je suis pourtant restée 34 ans dans le notariat, alors que j’aurais voulu être enseignante. »
C’est pour cela que Marie-France a voulu écrire ce livre, pour témoigner de cette époque, et pour exprimer ce qu’elle n’a pas pu dire alors. Son ouvrage, intitulé « Rue Alfred-Songeur, de Maidières à Nancy », elle l’a notamment offert à une de ses institutrices, âgée aujourd’hui de plus de 80 ans, et qui habite toujours Maidières : « Je suis retournée la voir, quarante ans plus tard », explique Marie-France avec émotion. « Et depuis, on correspond régulièrement. Même si j’habite loin désormais, je reviens régulièrement dans la région. »
Marie-France a fait publier son livre à son compte, et en a laissé quelques exemplaires à la librairie « Papier-Cadeau » place Duroc à Pont-à-Mousson. Le libraire le propose au prix de 17 €. À ce prix-là, le lecteur est assuré de se prendre une bouffée de souvenirs des années 60 - 70.VINCENT Joëlle
Après une maîtrise de lettres modernes à l’université Lyon II, j’ai fait une carrière de conceptrice rédactrice publicitaire. Puis, j’ai fait trois ans d’enseignement de français, juste assez longtemps pour savoir que ce métier ne me convenait pas.
Puis, j’ai écrit six romans, trois recueils de poèmes, deux livres d’art où mes poèmes illustraient les toiles d’une de mes amies, peintre de renom et aussi un petit illustré.« Une fenêtre sur l’éternité »
A l’instant précis où elle posa le pied sur le sol de cette maison de Montmartre, Léa eut l’intuition qu’elle avait rendez-vous avec son destin. Il est, dans l’existence, des moments où l’on pressent que ce qui nous est offert à vivre est exceptionnel, marquera notre existence à jamais et que toutes les heures qui suivront en dépendent. Ce jour là, le destin voulait entrer en contact avec Léa, ce livre a décidé de vous raconter cette fabuleuse rencontre.« Lucidité post-mortem »
Conçu par accident, Denis peine à trouver un sens à sa vie.
Peu de temps avant son décès, il décide de devenir donneur d’organes et sa demande est enregistrée.Mais au moment de son ultime seconde, il conserve une lucidité intacte.
Conscient de tout, il va suivre le destin de quatre morceaux de lui-même à travers la vie de leurs receveurs.
Va-t-il profiter de ce supplément de durée que la fatalité lui impose pour découvrir enfin le sens de sa vie? Il n’est pas facile de voir quatre inconnus transporter et utiliser des parcelles de soi-même; Denis sera-t-il à la hauteur de cette fabuleuse aventure?« La mort de Juliette »
Un jeune homme, rendu fou de douleur par la disparition de celle qu’il aime, contourne son chagrin en suivant les chemins de la haine et de la folie. Il cherche des coupables, en trouve et les punit de façon bien étrange.
La mort que Shakespeare inventa pour sa Juliette va inspirer notre héros qui, pour son malheur, connut la même passion que les fameux amants de Vérone.« La dette »
Condamné à quatre ans de prison fermes pour un crime qu’il n’a pas commis, un homme se venge de son accusatrice de la manière la plus inattendue. Oeil pour oeil. Quatre ans d’enfer pour quatre ans de calvaire : la vengeance est si parfaite que l’on en finirait pas chercher la victime !
Humour, action et coups tordus sont une recette imparable pour fabriquer des remords chez le bourreau le plus déterminé.« Vérité volée »
L’existence chaotique d’un être privé d’identité qui traîne à longueur de beuveries un secret bien trop lourd . Et, à ses côtés, une femme, éperdue qui tente de démêler l’écheveau de la nasse infernale qui l’emprisonne.
Secret de famille, non-dits, meurtres et mensonges sont autant d’obstacles qu’elle devra surmonter pour rendre à l’homme qu’elle aime, sa vérité.« Le prix de la beauté »
Marc Tudor, chirurgien esthétique, reçoit un jour, en cadeau du ciel, le don de transformer les hommes et les femmes les plus laids en divines créatures. Malheureusement dans sa jeunesse, il a, par jalousie, défiguré la femme qu’il aimait. Il a vingt ans pour réparer sa faute. Passé ce délai, il perdra son don et tous ceux qu’il au opérés, reviendront à leur état initial. Parmi les patients du professeur, on suit le combat de quatre jeunes femmes, confrontées à la laideur, et qui vont connaître, grâce à Tudor, le bonheur absolu, puis vivre le cauchemar de tout perdre. Parviendront-elles à lever la malédiction Tudor et à retrouver leurs rêves engloutis?« La voix de mon chien »
J’ai écrit ce livre pour toi mon Maxou, ma petite boule de poils, toute faite d’amour et de fidélité. Si tu savais Maxou comme il est difficile de faire comprendre à ceux qui ne voient dans les chiens que des faiseurs de crottes et des nuisances urbaines, le tendre lien qui peut se tisser entre un humain et un chien ! Si je t’ai donné la parole, c’était pour te faire vivre encore un peu après ton départ qui me fit tant de peine. Je voudrais te dire, Maxou que, tout petit toutou que tu étais, moi, humaine que je suis, je ne t’oublierai jamais.
Merci d’avoir existé pendant ces huit années de complicité.SESTIER Bernard
Après des études assez courtes, je suis rentré dans la vie active à l’âge de 15 ans. La plus grande partie de ma vie professionnelle s’est déroulée dans le Bâtiment- travaux publics, à différents postes et principalement dans le Service Matériel.
J’ai terminé ma carrière par dix ans passés à la sécurité sur les chantiers, en qualité d’animateur. J’ai pris ma retraite à 57 ans.
J’ai toujours été un amoureux de la montagne. J’ai pratiqué le ski depuis mon plus jeune âge, surtout en randonnées, et d’autres sports comme le vélo, le canoë et la voile.
A ma retraite j’ai éprouvé le besoin d’écrire. Dans un premier temps des poèmes pour dire ce que j’avais sur le cœur. J’écris ce que je ressens, rien ne me laisse indifférent, mais avec l’idée d’un roman. J’ai été marqué par Pagnol, Giono, Michelet, John Steinbek, Claude Michelet, Pierre Magnan et bien d'autres. Avec une grande attirance pour la Provence. Je fais aussi quelques sculptures sur acier que j'expose.« La légende de la fontaine du vieil homme » - Ed Sciriolus 2008
Ce quatrième roman se déroule en 1930, dans le milieu rural dauphinois, avec un retour sur la grande guerre. J’ai voulu, une fois de plus, faire vivre mes personnages dans de petits villages de la France profonde, associant une tendre histoire d’amour à une intrigue policière aux rebondissements inattendus. L’enquête est conduite par un moine Chartreux pour le moins perspicace, et, comme d’habitude, certains personnages n’engendrent pas la mélancolie.« La grange du papé meunier » - Ed De Beauregard 2010
Pour ce roman, j’ai choisi la magnifique région du Lubéron dans les années 50, et toujours dans le milieu rural. Une vieille histoire ressurgit dans un village, pourtant d’apparence bien tranquille. Une jeune femme revient sur des lieux qui lui sont inconnus, où, pourtant, une tragédie la concernant s’est déroulée. Des meurtres sont commis… Les dialogues sont le reflet de ces hommes de la campagne des années passées, dur au travail et amoureux de la terre.« Saint Sixte le Lac, un paisible petit village ? » - Ed De Beauregard 2013
Le hameau de Saint Sixte a un passé très mouvementé. Cette localité fut le séjour des Druides, des Burgondes et des Gallo-Romains. Dans les alentours, on peut voir des dolmens, des menhirs et autres pierres druidiques de sacrifice humain. A nouveau, des cadavres sont retrouvés, est-ce le retour des Druides ou la folie meurtrière d'un tueur en série ? D'une vengeance ? Réapparaît le moine Chartreux, Frère Etienne ( voir La Légende de la Fontaine du vieil homme) qui va mener là sa deuxième enquête. C'est l'intrigue, l'amour, la vie paysanne.« La fourche, la faux et le goupillon »
Dans mon septième roman, Frère Étienne (le Moine Chartreux) va à nouveau vous entraîner dans son sillage. Des personnages très différents : une aristocratie orgueilleuse et dominatrice, le combat de paysans exploités. Il y a aussi des personnages pittoresques qui n'engendrent pas la mélancolie. Dans ce milieu des années trente, le crime d'un chanoine va ouvrir la boîte de Pandore. -
ATTIGNAT - J - 13
CASTRIEN Elisabeth
Que dire, que conter, que composer de Louise-Marie et d’Eloi Manant ? Ils ont tous deux vu le jour à l’aube de la Grande Guerre. Ils étaient, j’ai fortement envie de le croire, forcément faits pour se rencontrer et s’unir. Ces deux êtres que je chéris tant dans ce livre de souvenirs, étaient mes grands-parents, de bien belles personnes en fait, remarquables de par leurs actions bienfaisantes, tout au long de leur illustre vie.
Si Bérénice Elisabeth Tatvit Gastian a vu le jour un 24 septembre aux pays des Cigognes, elle vit aujourd’hui depuis plus de quinze ans dans le Nord Isère, à la campagne, entourée de son mari et de ses enfants. Elle œuvre pour son modeste village dans le domaine de la petite enfance, de la manière la plus simple qui soit, et dans un contentement bienfaisant et infaillible. En effet, Bérénice a une paisible existence, en toute quiétude, sans prétention aucune, en prodiguant ses douces attentions, tendres affections, aux petits qui lui sont confiés, par des parents sereins et rassurés. L’envie irrépressible d’écrire, de coucher sur le papier l’histoire de sa parenté et de ses aïeux lui est apparue très soudainement, un beau dimanche d’août 2011.« A L'OMBRE DES PEUPLIERS. »
Mon roman autobiographique historique est fièrement rattaché à une authentique et illustre Médaille du Juste pour l'héroïne de l'histoire, ma grand mère à qui je rends hommage au travers de mes pages.
Cette oeuvre que j'ai brodée à l'encre de mon cœur compte 444 pages de 1912 à 1965, avec une mémoire intacte, criante de vérité et d’amour. Elle traverse les deux guerres mondiales du XXe siècle et livre au lecteur une chevauchée héroïque durant la résistance du second conflit. L'histoire se déroule dans un petit village de la montagne noire, dans le département du TARN, LACAUNE LES BAINS.CULAS Agnès
« On a toujours le choix, ma Lorelei »
«Anna a 20 ans et mène une vie paisible entre l'épicerie de sa mère et son emploi à la poste du bourg voisin.
Sur les hauteurs du village de Salavre, il y a Notre-Dame de la Roche, où elle aime se recueillir.
C'est dans ce lieu magique qu'elle va rencontrer Heinrich, photographe-reporter. Ils vont s'aimer passionnément, déclenchant autour d'eux haine et médisances. Il est Allemand et 15 ans après la guerre, il n'est pas le bienvenu dans la campagne française...
Anna renoncera à cet amour, mais le passé ne s'efface jamais.»DELAROQUE Françoise
Ce sera mon premier salon à Attignat et je suis très heureuse de pouvoir y participer. Je suis une jeune auteure villeurbannaise puisque j'ai commencé il y a 4 ans seulement à ma retraite (il n'y a donc que l'auteure qui est jeune !). J'ai tout d'abord écrit des nouvelles et un récit de vie sous mon pseudonyme avant d'intégrer l'UERA en décembre dernier et de participer dernièrement aux projets de Jacques BRUYAS (Jean Malkevitch et Zavator) sous mon nom véritable.
Depuis j'ai également écrit une histoire d'enfants et un autre recueil de nouvelles chez les éditions LGO, le troisième est à paraître, toujours chez LGO éditions, mais il ne sera pas prêt pour le 8 octobre.SETTI-MORIN Wanda
Wanda Morin est née en Italie, dans la province de Parme. Elle acquiert la nationalité française pour pouvoir accéder au corps des professeurs de Lettres. Elle possède une expérience du théâtre qu’elle a longtemps exercé, et sa passion pour la musique des mots l’a régulièrement conduite à des lectures publiques. Elle se consacre désormais à l’écriture et a déjà publié C’était pour l’Algérie, Amchiche le Fennec, Des nouvelles de Corse. Quand les tableaux se mettent à tomber est son dernier ouvrage.
« Quand les tableaux se mettent à tomber »
Difficile de jeter l’ancre et de prendre les couleurs du pays de l’exil. Le pays d’avant on ne le choisit pas, mais il reste à jamais celui de ses origines.
Dans Quand les tableaux se mettent à tomber, l’exil est raconté dans un style émouvant et intime qui ne ressemble à aucun autre : autobiographie, fiction, document historique se mêlent pour dire avec une vérité poignante, et parfois crue, les errements et les incompréhensions d’une petite fille devenue adolescente.
Galilea, oiseau tombé du nid trop tôt, cherche un sens à la décision soudaine de ses parents d’émigrer en France. C’était en 1951, alors que l’Italie était une jeune république avec un développement économique balbutiant. En France, les grands travaux offraient quant à eux un avenir prometteur…
Un récit qui atteint toute sa plénitude lorsque la voix de Galilea, désormais adulte, fait écho à la voix de son enfance, en apportant un éclairage vériste sur cette terrible rupture.GALLIOT Gilles
Après avoir effectué mes études secondaires au lycée Victor Hugo de Besançon, j’ai passé quelques années en faculté de droit pour finalement faire carrière dans la fonction publique d’état.
Ayant toujours eu la passion de la lecture, j’avais depuis longtemps, ancrée au fond de moi, cette envie d’écrire, de raconter des histoires, de restituer la vie, le langage et les traditions des gens de ma région à l’aide des mots.
Profondément enraciné à mon terroir comtois, je me devais de dépeindre avec passion et sensibilité mon beau pays de Franche-Comté, mais aussi les hommes et les femmes si chers à mon coeur qui le peuplent.
Le fait que je vive toujours dans le petit village proche de Besançon où je suis né, contribue certainement pour beaucoup à l’authenticité régionale que je m’attache à restituer dans mes ouvrages.La Ferme de l’oubli, Roman - Les éditions du Sekoya – 2006
Laurent débarque un beau jour dans un village du Haut Doubs. Il y rencontre Florence qui fut le premier amour de son ami Marc et lui fait une révélation importante.
Qu’est devenu Marc qui a quitté Florence à la suite d’une sordide affaire de cambriolage ayant entraîné un emprisonnement puis sa disparition ?
Qui est ce mystérieux Laurent qui veut louer à Florence une ferme à laquelle il semble très attaché ? L’amour de Florence et de Laurent effacera-t-il le secret de Marc ?Racontottes et Comtoiseries de nos villages
Nouvelles - Les éditions du Sekoya – 2008Mes Recettes Comtoises
Les éditions du Sekoya – 2009Le Mystère du Lac Perdu, Roman - Les éditions du Sekoya - 2011
Trois ans se sont écoulés depuis l’arrivée de Laurent au Bréchoux, un petit village paisible du Haut Doubs. Il vit désormais avec Florence dans la grande ferme qu’elle possède et dans laquelle ils ont aménagé des chambres d’hôtes. Un jour, l’un de leurs pensionnaires va faire une découverte insolite qui, involontairement, va exhumer du passé une vieille histoire qui semblait oubliée.
L’amour de Laurent et Florence réussira-t-il à les protéger des démons qui les hantent ?Nouvelles Exquises
Recueil de 19 nouvelles d'auteurs Comtois
ACAI éditions - 2012PETITES HISTOIRES COMTOISES DE PAR CHEZ NOUS
Nouvelles - Les éditions du Sekoya – 2013POLARS EXQUIS, Recueil de 16 nouvelles policières d'auteurs Comtois, ACAI éditions – 2014
Exactions, vols, crimes, disparitions, voies de faits et plus encore...
Découvrez l'univers noir du polar à travers ces nouvelles imaginées par seize écrivains de l'Association Comtoise d'Auteurs Indépendants.
A ne pas mettre entre toutes les mains.
Les Aventures de Coco la Cocotte, Conte pour enfants - Auto édition – 2014
Coco la cocotte, une adorable poulette, vit des jours paisibles dans une jolie petite ferme Comtoise. Un jour elle s’échappe de son poulailler et s’aventure dans la campagne. Que va-t-elle découvrir ? Qui va-t-elle rencontrer ? Que va-t-il lui arriver ?RENCONTRES EXQUISES
Recueil de 19 nouvelles d'auteurs Comtois
ACAI éditions - 2015Grizzly Le Petit Chat Gris, Conte pour enfants - K'ty édition – 2015
Grizzly est un petit chaton tout mignon.
Avec son frère Cachou et sa sœur Minouche, ils font la fierté de leur papa Nougat et la joie de leur maman Grisouille.
Mais en grandissant, les trois petits chatons deviennent très turbulents et il faut malheureusement songer à les séparer.
Grizzly sera le premier adopté. Dans sa nouvelle maison, il va retrouver deux petites filles toutes rigolotes avec lesquelles il va vivre des tas d’aventures palpitantes…Les Ailes du Bonheur, Roman - K'ty édition – 2016
Suite au décès de Jeanne, sa mère, Isabelle revient à Grandmont, petit village du Haut-Doubs après 20 ans d'absence.
Elle y découvrira que la Boissière, la maison de son enfance dont elle hérite, est menacée par le projet de construction d'un parc éolien. En se battant pour faire avorter ce projet elle va retrouver Arnaud, son premier amour de jeunesse.
Cet amour qu'elle croyait perdu à jamais va-t-il renaître de ses cendres ?
Pourra-t-il s'affranchir du terrible secret qu'Isabelle va découvrir ?
Dans quel sens vont tourner les ailes du bonheur ?
REVES EXQUIS, Recueil de 20 nouvelles d'auteurs Comtois, ACAI éditions – 2015
Il est des rêves qui nous perturbent, d'autres merveilleux qui nous feraient presque regretter de nous réveiller. Parfois, on se demande ce que veut bien vouloir dire le songe étrange que l'on vient de faire !
Le contenu des rêves en dit long sur le dormeur, beaucoup de psys s'y sont intéressé de près pour tenter de le décrypter et, depuis que l'Homme a pris conscience de sa propre existence, la question du rêve a pris une importance particulière.
Vingt écrivains de l’ACAI (Association Comtoise d’Auteurs, Indépendante) ont souhaité vous faire partager les leurs ou plutôt vous entraîner avec eux dans le monde magique du rêve. -
PATIENCE...
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ATTIGNAT - J - 14
Patrick Liaudet
Patrick LIAUDET est né à Aix-les-Bains (Savoie) où il réside. Romancier, poète et musicien, il se consacre à l’écriture depuis de nombreuses années. Auteur de chansons pour le groupe Mélodie dans les années 80, il fut aussi correspondant de presse (Progrès de Lyon) et commentateur sportif (athlétisme, football, natation…)
En 2001 il publie son premier roman « Un infime espace d’éternité » (Extra Bleu Ciel). Encouragé par de nombreux lecteurs et des professionnels comme Jean Bertolino, (grand reporter à TF1 et écrivain), il donne vie en 2004 à un deuxième ouvrage, « Le dernier cri du loup » (Thot) où il met en scène une famille d’immigrés italiens venus s’établir en Savoie.
Puis, las de faire le siège des grands éditeurs parisiens, il décide de devenir son propre éditeur et, en 2007, sous le nom des Editions du Sierre, sort son 3ème roman : « Le côté ensoleillé de la rue » (Prix du printemps du livre Savoie 2009), roman qui entraîne le lecteur à Genève et ailleurs sur les pas d’Alex Moser, un pianiste de jazz toujours à contre-courant de la vie.
En 2009, il nous offre un recueil de 12 nouvelles, « Discrètes solitudes » (Sierre), préfacé par Jean Bertolino. Un 5ème roman « L’ombre sur le lac » (Sierre) est publié en 2010 (et réédité en 2011 et 2015) une histoire bâtie à partir d’un fait historique : le « crash » d’un avion allemand dans le lac du Bourget en mars 1944. Cet ouvrage a été finaliste du Writing Movies International Contest en 2013 (21 pays représentés).
Fin 2012 il sort un nouveau roman « Survivre à la nuit », un vrai thriller écrit à partir de faits réels. Il s’agit de l’histoire d’une jeune femme dont la vie va basculer à la suite d’une mauvaise rencontre. Mais dotée d’une volonté farouche, elle réussira à sortir de cette longue nuit.
Publication en juillet 2014 : « Les voleurs d’étoiles » un recueil de 30 poèmes consacrés au sport, aux gens et aux pays.
En octobre 2015, nouveau roman avec « Le fils de personne » tiré d’une histoire vraie qui se passe en Allemagne et en Savoie de 1939 à nos jours.
Au printemps 2017 « Le sorcier aux mains d’or », une sorte de « polar philatélique » inspiré par la vie d’un faussaire mondialement reconnu.Ombre sur le lac
30 mars 1944 : juste quelques mois avant la fin de la guerre, un Focke-Wulf 58 de la Luftwaffe s'abîme dans le lac du Bourget, en Savoie... De ce fait authentique va naître une histoire où l'avion disparu attire toutes les convoitises, mettant aux prises les pêcheurs du village voisin, les soldats allemands, ainsi qu'une poignée de résistants. Le plus grand lac naturel de France et les espaces sauvages du marais de Chautagne servent de cadre à ce récit où vont se croiser les chemins d'Edith et de Simon.Survivre à la nuit
Nina avait des rêves mais à dix-sept ans elle croise celui qu'elle n'aurait jamais dû rencontrer. C'est alors le début d'une nuit de deux ans, une descente vers l'enfer émaillée de peurs, de doutes et d'espoirs fugaces. Cependant, depuis l'enfance, sous ses airs de poupée fragile, Nina dissimule une force incroyable et, dans les situations difficiles, applique les préceptes inculqués par un grand-père qui lui a appris à ne jamais se résigner. Animée par une volonté farouche de survivre, elle va faire face au danger, aidée par de bonnes personnes que le destin mettra sur sa route. Ce roman, librement inspiré de faits réels, se lit comme un thriller.Le dernier cri du loup
La montagne et la forêt sont l'univers des
Pavesi, famille d'immigrés italiens arrivés dans un village de Savoie pendant la seconde guerre mondiale. Le travail et l'intégrité, piliers de cette structure familiale, ont permis à chacun de s'intégrer et d'être appréciés des villageois. Seul le fils, Silvio, devient petit à petit un étranger pour ses proches et vient troubler la quiétude de la communauté. "Incompris entre tous, le loup hante les immensités glacées de la mémoire humaine. Sa légende, empreinte de peurs ancestrales et voilées, de mystères entretenus, le fait surgir de l'ombre en prédateur cruel. Souvent rejeté par la meute, il est condamné à l'errance entre les plaines enneigées et forêts hostiles où, quêtant sa proie, il met en exergue sa qualité suprême : la patience. Silvio Pavesi avait sans doute capté tous les instincts du loup..."SERVANT Annie
Angliciste de formation, Annie Servant a travaillé neuf ans dans le transport aérien, puis, après un break « maternel » d’une douzaine d’années, a enseigné seize ans en école élémentaire. Å la retraite depuis 2005, elle a eu davantage de loisir pour se consacrer à l’écriture, un rêve longtemps « caressé » et non réalisé auparavant, faute de temps disponible.
Le Dauphiné, ce pays où elle réside depuis 2003, tient une grande place dans ses romans.
Son premier livre a été publié en 2009. Depuis, de nombreuses autres parutions ont vu le jour.
Née le jour d’Halloween – ce qui explique peut-être son « affection » pour les sorcières – elle écrit des contes ou des petits romans « style club des cinq » pour les enfants, des nouvelles pour les ados et des romans policiers pour les adultes.« Si le Bréda m’était conté »
Le Bréda, torrent sauvage qui prend sa source aux Sept Laux, dans le massif de Belledonne, façonne une vallée dominée par de hauts alpages. Dans ce pays se côtoient les Jeanne, Augustin, Guilhem, Pierran et autres personnages, héros des contes imaginés ou inspirés par les légendes locales.« Trois petits contes et puis s’en vont »
Il était une fois. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Et entre ces deux séries de mots, un monde imaginaire, peuplé de fées, de dragons, de sorcières, de méchantes marâtres, de belles princesses et de. et de. Pour faire court, de gentils et de méchants. Un peu comme dans la vraie vie. Sauf que dans la vraie vie, les marâtres sont gentilles, les princesses et les princes pas toujours beaux ni sympathiques, les fées toujours. Ah oui, bien sûr ! Les fées, les sorcières, les dragons, tout ça n'existe pas ! Ça n'existe pas ? Vraiment ?« Dix bouteilles debout sur un mur »
Dix bouteilles, pas une de plus. Dix bouteilles, et chaque bouteille est une arme, une arme utilisée pour commettre un meurtre. Crimes passionnels, gratuits, en série ? Y a-t-il un lien entre toutes ces victimes ? Et s'il existe, quel est-il ? C'est ce que le capitaine Constant tente désespérément de comprendre.SUBIRANA Julie
Julie Subirana a toujours aimé lire des romans policiers. Passionnée d’ethno-botanique, elle a écrit « Les enfants indigo – Une enquête au cœur du pouvoir des plantes », qu’on pourrait définir comme un thriller végétal, édité par Les Passionnés de bouquins.
Aujourd’hui médecin, elle affirme : « J’aime mener l’enquête sur la personne comme peut le faire un détective qui cherche des indices. » Pour parfaire ses connaissances en botanique et phytothérapie, elle a suivi les cours de l’École lyonnaise de plantes médicinales. « Si les plantes ont démontré leur efficacité pour certaines pathologies, elles peuvent avoir des effets indésirables et des contre-indications qu’il faut absolument connaître », précise-t-elle.
Lors de la préparation de sa thèse, elle s’est trouvée confrontée à des mouvements alternatifs suspects, qui sévissaient sur les forums sur Internet. « Ils étaient dirigés par des personnes dangereusement charismatiques, et cela m’a donné l’idée de placer ces pratiques sectaires au centre de mon histoire. »
Le lecteur y découvrira la piste des plantes hallucinogènes, qui le mènera de Lyon aux forêts d’Auvergne. « Le pouvoir des plantes me fascine », conclut l’auteure. (Le Progrès)« Les enfants indigo »
Claire et Marie, deux amies d'enfance décident de partir en week-end afin de se ressourcer. Au programme : initiation à la méditation et à la découverte des plantes dépuratives en Auvergne, au sein du Centre Temenos. Ce n'est que deux jours plus tard que Claire, sans nouvelles de Marie commence à s'inquiéter. Pourquoi le Centre affirme-t-il que Marie est bien rentrée à Lyon ? Quels sont les vrais agissements de ce Centre ? Pourquoi une telle fascination pour le pouvoir des plantes ? A travers ce " thriller végétal ", l'enquête, richement agrémentée sur le pouvoir de certaines plantes, mènera le lecteur des forêts d'Auvergne aux célèbres souterrains lyonnais.( arêtes de poisson )« L’odeur de la peur »
Une odeur peut-elle manipuler celui qui la sent ? Modifier nos comportements, provoquer l’amour, la répulsion, la douleur, la peur… sans que nous en soyons conscients ?
Samuel, responsable de la surveillance vidéo dans un grand magasin lyonnais, est un homme sans histoires. Une vie solitaire et monotone. Du moins, c’est ce qu’il croit…
Jusqu’à ce qu’une femme vienne s’immoler sous ses yeux dans une cabine d’essayage, après avoir exécuté un étrange rituel à l'aide de parfums.
Jusqu’à ce que son monde bien réglé bascule dans le chaos.
Pour comprendre, il devra remonter la piste des odeurs et celle de son passé, de Lyon à l’Amérique du Sud.TRIBAUDEAU Philippe
Né en novembre 1970 dans l’Yonne, Philippe TRIBAUDEAU vit depuis 1990 en région Dijonnaise. Après des études d’informatique à Dijon, il travaille sur Saint-Apollinaire (21) en tant que chef de projet informatique.
Tout a commencé avec ses enfants. Comme tout bon papa, il leur inventait des histoires le soir (et même en journée). Puis il a eu l’idée de faire vivre ses personnages par le dessin, qui a toujours été une vraie passion. En 2012, il sort son premier livre pour enfants. Depuis il en produit régulièrement et toujours dans le même univers très coloré et peuplé de lutins, de fées, d’ogres, de dragons, de lapins et de porcs épics aux mines facétieuses…
Une amie spécialisée dans l’édition pour enfants l’aide à adapter ses textes. Hormis ce coup de main, il fait tout lui-même : histoires, dessins sur papier, encre de chine, les scans, l’enrichissement en couleur, ombres et dégradés sur l’ordinateur, et les couvertures de ses livres.
Le plaisir de captiver les enfants avec des histoires vaut bien quelques longues soirées devant la table à dessins…« Trois petits lutins »
Dans une forêt magique, ogres, fées, monstres vilains et autres animaux sympathiques, partagent les aventures incroyables de trois petits lutins aussi discrets que gourmands.
Une boîte à musique qui fait pousser des pommiers, un bébé éléphant guéri par des fleurs magiques, des loups qui ont peur des arbres qui parlent ou encore un ogre qui défend des moutons...
Quatre histoires illustrées à partager avec vos enfants pour leur plus grand bonheur.« La fée bleue »
Tila, petite fille courageuse et aventurière, se lance sur les traces d'une fée mystérieuse, qui la mènera à un fabuleux trésor.
Mais ce qu'elle va découvrir sera bien plus merveilleux qu'un simple coffre volé par des pirates...
Une histoire mêlant magie et créatures étranges, que vous aurez le plaisir de partager avec vos enfants. -
ATTIGNAT - J - 15
MOIROUX Roger
Roger Moiroud a créé il y a huit ans le personnage du Commissaire Féra. À Aix-les-Bains, où il est installé, Philibert Féra mène des enquêtes afin de confondre les auteurs de crimes qui se produisent dans la région. On découvre avec lui les paysages de la Savoie, ses villes, ses villages, sa population, et ses recettes culinaires et ses vins, car Féra est un commissaire gastronome.
« Double assassinat en Savoie »
Parti pour une paisible randonnée à la Dent du Chat, un couple d’Aix-les-Bains ne donne plus signe de vie. Un mystérieux « Comité Jusice en Savoie » semble impliqué dans cette inquiétante disparition.
C’est le début d’une enquête à rebondissements pour le commissaire Féra et ses adjoints ; enquête qui sera marquée par un double assassinat.
Il faudra à Féra beaucoup de ténacité et d’intuition pour trouver la bonne piste et identifier l’assassin.
Dans ce dixième opus des enquêtes du commissaire Féra, Roger Moiroud nous invite à (re)découvrir les paysages de la Savoie : le lac du Bourget, la Dent du Chat, et bien d’autres lieux enchanteurs.
Féra apprécie toujours les spécialités locales, les vins de Savoie, mais il n’est pas insensible, non plus, aux whiskies écossais…« Meurtre à la une »
Pour Philibert Féra, le célèbre commissaire de police d'Aix-les-Bains, cette affaire va se révéler l'une des plus éprouvantes de sa carrière. Ernest Leblanc, rédacteur en chef de l'agence du Dauphiné libéré d'Aix-les-Bains, est retrouvé assassiné. La victime est le patron direct de Claudia Bertoli, l'amie intime de Féra. La journaliste fait désormais partie des suspects... une situation qui va rendre l'enquête particulièrement compliquée à gérer.
Féra devra fouiller les moindres recoins de la vie de Leblanc : de ses affaires privées à ses enquêtes journalistiques, le scandale n'est pas loin.Autres enquêtes du commissaire Féra :
Le cri du client – Editions d’Organisation, Paris, 1993.
Crime à Saint-Inn - Editions Thot, Grenoble, septembre 2007.
Le Revard comme linceul - Editions Thot, Grenoble, septembre 2008
Mort sur le golf - Editions Thot, Grenoble, septembre 2009
Cadavres aixois - Editions Thot, Grenoble, septembre 2010
L’étrange affaire de Technolac - Editions Thot, Grenoble, septembre 2011
Arsenic et Nuits Romantiques – Editions Sirius, Paris, mars 2012
Le pendu du jardin vagabond – Editions Thot, Grenoble, avril 2013, prix « Plume de cœur »
Meurtre à la Une – Editions Thot, Grenoble, juin 2014
Peur dans la ville- Editions Thot, Grenoble, octobre 2015
Mort tragique aux Nuits Romantiques (réédition) Editions Thot, Grenoble, à paraître en juin 2016)PELOSATO Alain
Né le 19 décembre 1946. Lorrain d'origine.
Etudes à l'Institut National des Sciences Appliquées.
Habite la vaillante petite ville rhodanienne de Givors,
bien connue pour ses habitants qui savent faire comme ils veulent.
Maire-adjoint de 1983 à 2001, conseiller municipal – 2001-2002
Conseiller municipal opposition à partir de 2013
Président du syndicat d'adduction d'eau jusqu'en 2001.
Directeur puis président de l'association pour la défense de la nature
et la lutte contre les pollutions de la vallée du Rhône (1973-2002)
Membre fondateur du Mouvement national de lutte pour l'environnement
Président du conseil scientifique du MNLE (1995-2002)
Militant pour l'environnement depuis belle lurette.
Passionné de littérature et cinéma fantastique
Responsable des éditions Naturellement (1994 – 2003)
Directeur de l’environnement et manageur de risques dans une collectivité locale (1995-2007)
Gérant de sfm éditions
Directeur et rédacteur en chef de science fiction magazineBibliographie (extrait)
Fantastique et science fiction, réel, cinéma, littérature - Exploration – Edilivre 2015
Stargate : le guide – CeateSpace 2016 (Egalement en Kindle)
X-files le guide – CreateSpace 2016 (Egalement en Kindle)
Stargate et X-files : le guide (édition revue et corrigée) – Edilivre 2016
Cinéma fantastique et de SF Essais et données pour une histoire du cinéma fantastique (1985-2015) sfm éditions 2016
Terreur végétale – sfm éditions - 2016
The Strain – sfm éditions - 2016
Fandom 2 – (avec Pierre Dagon et Robert Neville) – sfm éditions 2016"Lovecraft à Espérance" par Pierre Dagon (2003)
“L’Alchimiste” par Pierre Dagon (2004)
"Les Âges sombres" par Pierre Dagon (2005)
Jean Calmet (Les Vampires et Lovecraft) – Edilivre 2011 (Recueil de 6 romans)
Yuggoth et Titan (Pierre Dagon) – sfm éditions 2016« Fandom 2 »
13 ans après la publication du pamphlet "Fandom" devenu un best-seller avec 60 000 lecteurs (toujours disponible en papier, ebook et lecture gratuite), Alain Pelosato récidive avec ses deux alter ego et publie ce "Fandom 2," dans lequel ces trois écrivains débattent de l'inspiration littéraire, de l'édition, de la SF et de la nouvelle écriture de la mythologie de Lovecraft a la lumière des théories scientifiques modernes comme la mécanique quantique et la relativité. Avec une interview de Lovecraft lui-même ( ), d'une étude sur les adaptations de cet auteur au cinéma et de son utilisation de la Nature dans ses écrits, de manière a alimenter le débat. Avec un index très complet.PLATARETS Martine
Martine Perez Platarets, née en 1958, vit dans le Vaucluse. Après avoir écrit de nombreuses nouvelles mises de côtés et quelques poésies, il y a cinq ans, suivis de deux romans l’envie de prendre un nouveau virage vers le polar a été le plus fort.
« Le silence de Kate » est un roman polar qui se passe entre l’Italie et l’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse.« Une vie mise à nu » polar psychologique sur la descente en enfer d’une jeune fille et ce malgré elle, dans le monde de la prostitution. L’auteur a récolté de nombreux témoignages à ce sujet.
« Au-delà de la vie » avec les enquêtes du commissaire de police Victor Perez est un policier avec des photos insérées pour bien situer les lieux importants...
et le petit dernier
«Les enquêtes du commissaire Victor Perez – Rattrapée par le passé » est la suite avec de nouveaux indices et victimes, de « Au-delà de la vie ».
« Une jeune vie mise à nu » (2017)
Croyant avoir trouvé l'homme idéal, Lisbeth 16 ans s'enfuit de son domicile familial où son père la bat. Elle va se retrouver dans le monde de la prostitution malgré elle, et sa descente en enfer va être terrible. Va-t-elle s'en sortir ?« Au-delà de la vie » (2017 – polar)
Charlène, jeune femme de vingt-neuf ans se réveille à l’hôpital à la suite d’un accident. Amnésique, elle ne sait ce qui lui est arrivé. Elle ne reconnaît personne.
Son frère policier dans la scientifique à Chalon sur Saône va mener son enquête en collaboration avec Paul Legrand, commandant de la gendarmerie de Saint-Jorioz (proche d'Annecy) et Victor Pérez, commissaire de police à Chalon sur Saône.
Ce trio va faire de terribles découvertes qui vont les conduire vers des faits troublants sortis d’un livre écrit par Charlène elle-même.
L’intrigue se passe entre ces trois villes. Que vont-ils découvrir ?
Charlène va-t-elle recouvrer la mémoire« Le silence de Kate »
Étudiante, Kate va chaque été avec ses parents et sa soeur aînée dans la maison de vacances de Portofino en Italie. Là, la jeune fille tombe amoureuse d'Éros, le fils de leurs proches voisins. Pourtant, l'incompréhension autant que le hasard va lentement les éloigner. L'année suivante elle décide de rester dans la demeure familiale de l'Isle-sur-la-Sorgue. Esseulée, loin de ses proches, à la suite d'une rencontre imprévisible, Kate devient la proie d'un diabolique prédateur. Va-t-elle pouvoir faire face au dangereux et malsain personnage ? Au bout de la tragédie retrouvera-t-elle Éros, l'amour de toute sa vie ?« La quête de Jade »
Jade est une jeune trentenaire, vivant dans le nord et qui, bien qu'entourée d'une famille aimante et d'amis fidèles, a vécu des amours compliquées et traumatisantes. Après une brève visite chez son amie d'enfance en Avignon, Jade décide de tourner une page de sa vie. Elle quitte sa région, son travail, son compagnon et s'installe en Avignon, ville mystérieuse, qui l'attire inexorablement. Ce roman raconte sa quête d'un sens à cette troublante attirance. Entre amour, amitié, trahison et énigme, elle finira par trouver son essentiel. C'est une évidence, une rencontre va changer sa destinée.« Souviens-moi »
Ce recueil est composé de nouvelles qui relatent des moments de vie d'une femme, de son enfance au départ d'un être cher.
Empreint d'événements poignants, de rêves, de joies, de regrets parfois, d'espoir toujours, chaque récit, par ses mots est comme un chemin de vie pour celui qui se laisse porter par la lecture et qui, doucement, avance sur son propre chemin. Une seule évidence ! vivre, vivre pleinement le moment présent.« Le rêve de Théo »
Théo rêve de musique. Ses parents hélas sont pauvres et ne peuvent lui offrir des cours. Il va faire une découverte et rencontrer de nouveaux amis, qui vont lui permettre de concrétiser son rêve.« L’ours de Coline »
Premier livre à colorier, illustré par Marion Palméro. Une petite fille nommée Coline, va faire une rencontre dans un magasin de jouets : un ours en peluche. Une nouvelle vie va commencer pour Coline et ce nouvel ami.
Ce livre est accessible aux enfants dyslexiques.ROBJAK
Né en 1955, marié et père de quatre enfants (1980, 1984, 1984 et 1993), Robjak (Robert Jacques) a effectué différents métiers : employé sur une chaîne de montage puis au contrôle de climatiseurs, manutentionnaire dans une fabrique pharmaceutique, auxiliaire de service en pédiatrie à l'hôpital durant ses études, il a tout d'abord exercé le métier de péager d'autoroute, puis technicien des Télécom avant d'être employé dans une banque. De toutes ces périodes, Robjak a conservé une forte curiosité, un grand respect, un dévouement et une écoute pour ses semblables.
De formation scientifique, Robjak s'est tourné vers l'écriture après l'âge de quarante ans. Ce n'est pas, en réalité, une révélation tardive. Bien au contraire, dès l'adolescence, il écrivait déjà des poèmes, des nouvelles qui servaient de scenarii à ses jeux d'enfance. D'une imagination débordante, Robjak proposait à ses amis d'alors des rôles de chevaliers servants, de gangsters, de docteurs, d'aventurières. Il privilégiait les dialogues brefs et l'action, au détriment du décor et des longues tirades. Cette préférence se retrouve encore dans certains de ses romans. Robjak n'a pu satisfaire son envie d'écrire et d'être publié qu'après s'être installé dans une villa pour laquelle il a consacré énormément de temps à la réalisation des aménagements extérieurs et à la transformation de parties intérieures. Édité en un premier temps sous son nom (Robert Jacques), Robjak a adopté son pseudonyme en 2005 pour la sortie de son cinquième roman, pour pallier à la difficulté des Internautes de le trouver sur le Web (trop d'homonymes écrivains, sportifs, curés ou autres)
Robjak est curieux de tout : les avancées sur la recherche humaine, le clonage végétal, animal et humain, l'évolution des technologies, les grandes catastrophes naturelles.
Robjak aime parler de ses romans lors des différents salons littéraires auxquels il participe dans la région rhône-alpine. Il participe volontiers à des présentations de son œuvre, raconte son difficile parcours pour être édité à compte d'éditeur, après un début autoédité puis des éditions à compte d'auteur. Toutes ces différences dans le monde de l'édition, Robjak les connaît bien et les explique parfois à de jeunes auteurs à la recherche d'éditeur.Biblio
Lieutenant GRANGE : Le Père Claude 2017 policier
La découverte du corps d'une joggeuse disparue vingt ans plus tôt permet au capitaine Albert de rouvrir le dossier Martinet. Mais pourquoi l'officier s'acharne-t-il sur le Père Claude, qu'il présente comme le principal suspect ? C'est ce que va tenter d'élucider le lieutenant Grange, qui revient dans son pays natal sous couvert de passer des vacances auprès de ses parents. Son enquête officieuse lui amènera bien des surprisesAdieu tiroir ! 2017 nouvelles
Paris. Fin d'après midi. Sale journée pour Malik qui n'a qu'une envie : rentrer chez lui et oublier. Dans le métro, une jeune femme lui sourit. Juste un sourire et son coeur s'emballe. Quatre stations pour la convaincre d'aller boire un verre et envisager que "les journées de merde peuvent durer moins de vingt quatre heures". Comptes à rebours est l'histoire subjective d'une rencontre ordinaire, d'un amour intense, d'une ascension et d'une chute. Une histoire pour public averti que les auteurs ont décidé d'écrire en deux versions. Celle d'Émilie et celle de Malik. La face et le pile de leur histoire. Sans concession. Deux personnages, deux auteurs, deux styles. Onze chapitres écrits à quatre mains qui posent juste une question : "Quel est le prix à payer pour aimer ?" Voici la réponse de Malik.Mission à Val Infini 2016 comédie, humour
Lorsque Thierry Philipp se retrouve, malgré lui, détaché auprès des pensionnaires de la maison de retraite Val Infini, il est bien loin d'imaginer combien il va révolutionner leur destin. Ce jeune informaticien n'a rien en commun avec ces survivants de l'ère du téléphone fixe et du télégramme. Pourtant il doit agir pour leur survie... Des situations cocasses et inattendues font de ce roman une comédie délirante, au dénouement imprévisible.Un amour mortel 2015 drame sentimental
Quand Roger Jacquot rencontre pour la première fois Sarah Duneauf dans un TER, il est bien loin d'imaginer combien sa vie va changer. Le regard de l'usagère du train dégage une immense joie de vivre et une grande douceur. L'homme tombe immédiatement sous le charme de cette voyageuse, son regard l'obsède. Mais ce qu'il prend pour de la sympathie de la part de cette femme s'avère n'être qu'un intérêt superficiel, un moyen de passer le temps durant les trajets urbains. Pour exorciser son chagrin, Roger décide d'écrire un roman relatant son expérience malheureuse et sa déception. Mais les événements le plongeront ensuite dans une situation proche du dénouement qu'il avait imaginé pour clore sa mésaventure amoureuse. Robjak abandonne ici les coups d'œil à l'Actualité, qui lui sont si chers dans ses autres romans. Le drame sentimental qu'il relate est intemporel et donne à son texte la fraîcheur d'un récit indémodable. Il met en avant les problèmes de couple ou de famille, rencontrés par un grand nombre de personnes. Il décrit aussi les rapports ambigus qui peuvent exister entre les usagers des transports en commun. "Un amour mortel" est un hymne poignant à l'amour et à la reconnaissance.La revanche de Duplik 2012 suspense
Pourquoi peu après le décès de son père Gilles, Lex Duplik semble-t-il comblé ? Qui se cache réellement derrière les traits souriants de ce savant désormais riche, d'une grande beauté physique et adulé par les femmes ? Découvrez l'incroyable aventure que va vivre cet homme avec Carole Lunion, la plus proche amie de son père !Hold-up 2010 policier
Ils sont partout. Ils ordonnent, exigent, prennent et punissent. Ils sont un ou plusieurs, personne ne les connaît. Ils ont décidé de piller une des plus grandes banques. Ils ont contraint d'honnêtes gens à participer à un hold-up audacieux, sans précédent, de jour et en plein cour de Paris. Un homme seul va cependant faire échouer cette tentative, mais a-t-il vraiment eu raison ?Le livre défendu 2009 Humour, comédie satirique
Carole, qui es-tu ? 2013 suspense
H5N1, le virus envahisseur 2006 catastrophe
Périls 2005 catastropheSAINT THOMAS Krystine
Krystine Saint Thomas est née à Lyon le 21 octobre 1958 mais a adopté Villeurbanne où elle habite depuis 35 ans. Elle est mère de deux grands garçons qui naviguent dans le milieu informatique et vient de bifurquer dans un virage à 180° en intégrant une grande entreprise française après avoir passé de nombreuses années dans un cabinet privé.
Amoureuse de la langue de Shakespeare, elle aime participer à des sessions anglophones organisées par un club auquel elle appartient et regarde assidument de nombreuses séries américaines ou anglaises en version originale. Elle espère ainsi améliorer son niveau et ne pas trop perdre des bases acquises durant son séjour sur le sol de nos voisins britanniques dans les années 80. Son plus grand regret est de n’avoir pas réussi à devenir interprète comme elle l’envisageait alors qu’adolescente elle cherchait sa voie.
Inspirée par son père, elle fut plongée enfant dans l’univers de la bande dessinée en compagnie de « Gaston Lagaffe » ou « Spirou », et découvrit très tôt la lecture grâce à la Bibliothèque Rose avec « Alice », « Fantômette », « le Club des Cinq » ou « Michel ». La mère de Krystine eut bien du mal à suivre les appétits de la fillette car dévoreuse et sans cesse affamée de lecture, celle-ci ne cessait de lui réclamer toujours plus de livres !
La collection Safari Signe de Piste lui offrit des horizons nouveaux où elle s’évada avec délice pour oublier les tracas quotidiens. « Le Survivant » fut son tout premier roman de science-fiction qui la conduisit bien plus tard au « Monde des Ā » de Van Vogt. Un véritable choc pour elle ! Au-delà du style de l’auteur et de l’histoire (très) complexe, ce monument permit à Krystine de bâtir les fondations de ses futurs écrits puisqu’elle s’est « spécialisée » dans la SF et l’anticipation. L’Héroïc Fantasy fut sa seconde révélation alors qu’elle tentait de lire Tolkien (sans vraiment y parvenir, d’ailleurs).
Plus tard, elle s’intéressa aux grands classiques et parcourut Hugo, Saint Exupéry, Malraux ou Soljenitsyne.
Aujourd’hui, ses auteurs de prédilection sont Robin Hobb, Franck Tallis, Mary Higgins Clark, Harlan Coben, Jean-Christophe Grangé, Guillaume Musso ou encore Daniel Pennac dont la verve ne cesse de l’impressionner.
On pourrait dire qu’elle est « tombée dans l’écriture » quand elle était petite puisque ses premières lignes virent le jour en classes de primaire où elle adorait lire en public le résultat de ses compositions. Pétillante et moqueuse, elle divertissait ainsi ses camarades avec un plaisir grandissant.
Depuis, cabossée par les aléas de l’existence, l’écriture est devenue pour elle une thérapie bienfaisante qui l’aide à surmonter tous les obstacles que la vie s’est évertuée à dresser devant elle. C’est à la fois son épée et son armure ! Pour elle, l’écriture n’est pas seulement un exutoire. C’est un catalyseur d’émotions, un traducteur de sentiments.
Et même si cette (presque) sexagénaire a gardé de ses combats des blessures profondes, elle a su préserver son enthousiasme et son ouverture aux autres intacts.
Après avoir approché le monde (très fermé) des maisons d’éditions, Krystine opta un temps pour l’autoédition. Rien de facile dans cet exercice mais il en faut plus pour faire reculer cette survivante, d’autant que le profit n’est pas son élément moteur… seulement le plaisir !
Aujourd’hui éditée par Encre Rouge, elle n’a de cesse de parcourir les salons littéraires pour promouvoir son goût de l’écriture et partager ses vagabondages fantastiques dans les méandres de son imagination.« La métamorphose du moineau »
Shenkaro est un bâtard conçu dans la violence par le redoutable guerrier Elénide Chagan.
Devenu adolescent, il décide de retrouver celle qui l’a abandonné à sa naissance. Mais dans le royaume de Guérencé, la guerre gronde.
Emporté par le fleuve furieux des combats, Shenkaro est plongé bien malgré lui dans une lutte sans merci. Le traître qui œuvre dans l’ombre pour renverser le roi et assouvir la vengeance de toute une vie n’avait pas prévu que cet enfant, ce moineau tombé du nid, lui tiendrait tête.
Gorik, le Magial, Vélaïa la reine tourmentée ou encore Loussa la jeune guerrière tellnide au tempérament de feu verront-ils la victoire à ses côtés ? Shenkaro, au terme d’une longue quête, trouvera-t-il enfin les réponses à ses questions ?
Pourra-t-il accepter de retourner parmi les siens et redevenir enfin ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être ? Un Elénide.Henri WEIGEL
Henri Weigel est né en Algérie en 1947 dans un milieu familial multiculturel et très équilibré. Sa famille s'installe dans le Jura en 1954, puis dans les Alpes-Maritimes quatre ans plus tard. Son père est alors fonctionnaire des Ponts & Chaussées et sa mère, épouse au foyer. Les trois enfants du couple sont très proches les uns des autres. Henri Weigel fait des études techniques de construction mécanique/bureau d'études (Lycée Les Eucalyptus à Nice puis Jules Ferry à Cannes). Pour son entrée dans la vie active, il monte à Paris en 1965 où il travaille cinq ans au bureau du plan de la Direction des Télécommunications de Paris en même temps qu'il suit des cours de mathématiques au conservatoire des Arts & Métiers. Sa vraie carrière débute lorsqu'il obtient un poste d'ingénieur dans une entreprise de fabrication d'outillages de coupe. À partir de 1974, il dirige différentes entreprises industrielles. Son implication est d'abord très technique, puis commerciale et enfin financière.
Il a toujours eu des goûts très éclectiques pour ses lectures (Châteaubriant, Maupassant, Daudet, Pagnol, Kessel, Bazin, Agatha Christie, Troyat, Lartéguy, etc.). Cependant Henri Weigel s'interdit de subir une quelconque influence d'autre auteur dans son processus d'écriture, considérant l'influence comme l'antichambre de la dérive plagiaire ayant déjà dans sa vie professionnelle souffert des imitateurs et autre copieurs. Cela dit, s'il y a un auteur dont il se sent proche, alors il (ou plus exactement "elle") a pour nom Patricia Highsmith.
Avec un goût prononcé pour la vraisemblance, il jure qu'il n'introduira jamais de surnaturel dans ses récits et intrigues. Tout ce qui se passe dans ses histoires peut arriver ou est arrivé, car il utilise souvent du "vu" ou du "vécu" se basant sur la grande complexité et étendue de la réalité qui offre tant d'inexplicable, qu'il n'est pas à son avis besoin d'aller vers l'utopie et le chimérique. "La comédie humaine est malheureusement si riche." Comme le disait l'un de ses professeurs de français, monsieur Godet, qui débutait toujours ses cours par la lecture de quelques pages de Marcel Aymé : "Avant d'ouvrir un livre, ouvrez vos yeux et regardez autour de vous." De la même manière il situe la plupart de ses récits dans des périodes antérieures à 1980 pour éviter qu'ils soient "pollués" par tout ce que sont les nouvelles technologies ; il place l'humain en leur centre.
Il a déjà publié trois romans aux éditions du Net, Les Vérités soustraites, Le Côté sombre de la loge et L'Ombre de mon ennemi. Le premier est un roman policier classique dans lequel un commissaire de police au 36 quai des Orfèvres, véritable criminologue, est confronté à l'archaïsme de la police. Le deuxième est plus thriller psychologique, sur fond de meurtre et de corps enterré dans la forêt. Quant au troisième, il débute sur un accident domestique avant de se poursuivre en drame.
Henri Weigel pratique pour ses loisirs la randonnée et la voile. Il apprécie les voyages, la cuisine, voir un bon film... Et aussi visiter un site historique, découvrir un musée, apprendre du passé comme un véritable touche-à-tout intellectuel.« La Trilogie de la Loge »
Dans Le Côté Sombre de la Loge, l’histoire faite de rebondissements et de suspens, relate l’évolution depuis une position de concierges d’immeuble parisien, d’un couple d’Auvergnats charismatiques et délicieusement opportunistes, dans le monde sans scrupule des affaires. Puis dans Les Héritiers de la Loge, ce sont leurs héritiers, neveu et nièce qui leur succèdent et multiplient leurs prouesses pour s’enrichir à l’excès. Enfin dans le dernier opus, Boomerang Meurtrier – La 3e Porte de la Loge, l’histoire repart à l’envers pour leur fille qui décide de revenir s’établir sur les terres de ses arrières grands-parents, dans la vallée de la Jordanne. Elle décidera de se laisser courtiser par le diable, lui ouvrira sa maison, l’assoira à sa table et l’accueillera dans son lit. L’ironie de l’histoire va apparaître vers la fin de cette odyssée étourdissante.« Le réveil de Némésis »
Entre intrigue politique et stratégie de services secrets. Afin de récupérer le versement d’une importante rétro commission qui leur a échappé, des responsables politiques font appel à des agents de la DGSE pour qu’ils entreprennent une action en marge de leur hiérarchie. L’un d’eux a l’idée géniale d’aller réveiller Marc Barroux, le tueur au jeu de tarot (Le glaive de Némésis de Henri Weigel, Éditions CHUM), passé au travers des recherches de la police quelques années plus tôt et endormi dans un repère discret du bout du monde. Mais il y a des fauves qu’il ne vaut mieux pas aiguillonner…« Le glaive de Némésis »
Quand Marc hérite de son oncle, il est en joie. Le patrimoine est conséquent, villa, entreprise, voitures... Mais rapidement, il est dépossédé de tout. Collusions, luttes d'influence, magouilles, faux et usages de faux.
Alors, il lève le glaive vengeur de Némésis pour l'abattre sur tous ceux qui ont participé à sa destruction.« Les fruits amers »
1943, Abel est poursuivi pour meurtre. Il n'a pas seize ans et pour se cacher il s'engage dans la résistance. A la libération, orphelin, il entre à l'école militaire mais ses démons blonds sont toujours là. A son procès il rencontre Sabine pour le meilleur et pour le pire. le couple fuit à Chamonix, puis en Italie, puis en Algérie, puis...
Un thriller qui emporte le lecteur tellement le style est direct, incisif. C'est le ton qu'il fallait donner à cette cavale dont le point de départ est le sud de la France. -
Une dernière, pour le noter quelque part...
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Salon en vue...
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ATTIGNAT - Salon à J - 16
VESIN-CHERIF Aïcha
« Journal d’un sac à dos »
« Aïcha Vesin-Chérif peut simplement sortir de chez elle ou aller à l’autre bout du Monde, et découvrir à quelques pas de son agglomération ou à des milliers de kilomètres, sujet d’émerveillement… Un cygne sur une pièce d’eau ou des cèdres bibliquement millénaires du Liban… Un voyage en Inde ou une traditionnelle excursion savoyarde prennent sous sa plume l’éclat des pépites brutes ayant échappé aux tailles assassines des « diamantaires » des guides touristiques et des atlas de compagnie aussi redondants que surfaits…
Oui mais voilà, la plume est sûre, le talent de narratrice est au rendez-vous et l’auteure affirme comme confirme son authentique statut littéraire… Le « sac à dos » est autant sac à malices que besace à secrets et la lecture des pages suivantes est un plaisir constant d’évasion et de complice abandon à cette rêverie douce que Baudelaire évoquait en regardant simplement des nuages…
Laissons- nous guider par ces pages littérairement aguerries et par ces constants appels à suivre le zéphyr des pensées conjuguées et des partages des sensations comme des sentiments.
Un bien bel ouvrage que celui-ci. » (Jacques Bruyas)« Impressions »
Du regard à la plume
Rechercher l’harmonie, l’inattendu ou l’éphémère.
Capter la lumière pour lui donner du rythme, ou fixer les images.
Laisser libre cours à son imaginaire devant ce que la nature nous offre, tant par l’image que par l’écrit, naviguant entre la photo, la poésie libre et instinctive écrite en première impression, et cette écriture ancestrale japonaise qu’est le tanka où j’aime cette alternance codifiée entre ce qui est observé et un retour sur soi.
Trois lectures, trois impressions, trois approches pour un regard posé sur la nature et ses merveilles.
Un recueil à feuilleter pour soi ou pour offrir.« Les contes de Minette »
Dans ce recueil, suivant la tradition des conteurs, vous voyagerez dans un monde magique où se mêleront le roi des djinns, la sorcière Mommotti, mais aussi les chevaux de la mer, l’ours des montagnes, Shéhérazade la potière, Tillio et les pêcheurs de corail, Myriam et une petite fille abandonnée.
Ces contes inspirés par les légendes des déserts et de la Sardaigne sont accessibles dès 4 ans.QUAZZOLA Louise
Louise Quazzola est une jeune auteure annécienne passionnée par le monde du livre. Diplômée du Master Professionnel Mutation du Monde du Livre de l’université d’Aix-Marseille, Louise fait ses premiers pas dans l’édition à Genève puis multiplie les expériences en librairienotamment chez Art Book etDecitreà Lyon. Lauréat d’un concours d’écriture pour le magazine Actives en 2012, elle devient pigiste pour le mensueldistribué sur les deux Savoie ainsi qu’en Suisse et traite de sujets variés de société.
« La Contemplative », son premier recueil de nouvelles, paraît aux éditions Bergame en avril 2015 et présente des récits divers, des histoires, des tranches de vies qui déploient et interrogent le sentiment de vivre : vivre seul, vivre en lien, vivre artiste. Ils s’attachent à créer une atmosphère, une poésie singulière de l’être, approchant les frontières troubles du réel et de l’imaginaire. Confronté à la création comme matière première de la vie, le lecteur est plongé dans cette contemplation de l’homme qu’est la littérature.
Ce recueil ouvre la voie au roman « Heroes » publié aux éditions Baudelaire en août 2017 dont voici le résumé :
« Nombreux sont les héros qui gravitent autour de nous tout au long de notre vie. Pour Nicole, il s’agit de chanteurs et d’artistes militant pour la paix et l’idée d’une certaine société. Lus, écoutés, fantasmés, elle les admire d’une manière peu commune, leur empruntant autant qu’elle leur donne. Ils font exister son opinion et sa sensibilité dans le milieu ouvrier de l’Angleterre seventies et l’affranchissent des codes et des règles. Passionnée, insatisfaite et révoltée, Nicole se veut avant tout une femme libre malgré les sentiments qu’elle éprouve pour Paul.
Ce roman qui commence à la mort de John Lennon a pour trame de fond un questionnement sur ce qui fait notre identité, comment les personnes que nous admirons influencent nos faits et gestes, en fonction de quoi se crée le parcours de vie de chacun. Spectateur de l’évolution des vies des personnages de ce livre, de leurs ambitions et de leurs parcours sur près de quarante ans, nous voyons comment la société dans laquelle nous vivons influence ou malmène ce en quoi nous croyons. »
Ce roman fait partie de la sélection coup de cœur de la rentrée littéraire de Decitre La Part-Dieu qui recevra l’auteure en dédicace à la fin de l’année.BOUTALEB Mô
Auteur engagé, sociétaire de la SACEM, né à Lyon, son combat à travers des mots d’amour et de reconnaissance de l’homme dénonce l’intolérance, le racisme et l’exclusion.
« Les rues si fragiles de mon cœur »
J'aime aimer et être aimé de tout mon cœur J'aime l'amour, j'aime ses manières et son odeur J'aime la vie, si elle vit en toute liberté. J'aime la nature, quand on agresse pas sa beauté J'aime mon prochain, mais mon prochain a bien changé J'aime les balades, mais dans la rue, tous sont armés Alors que faire, sinon écrire pour s'évader De ce monde noir, de ce monde triste, déboussolé De ce monde noir, qui tue l'artiste sans le payer Et qui se plaint, que ses enfants, ne savent pas lire Alors, il tourne, il se détourne, et cherche à fuir Mais il finit par revenir sur ses faux pas Car au destin, à son devoir, on échappe pasCARZON Olivier
Oliver CARZON est né un vendredi 13 mai 1955 (un signe ?), à Lyon, d’un père Suisse architecte, passionné de lecture et d’aviation, et d’une mère française. Oliver va très vite s’intéresser à la lecture et à l’écriture. Son premier « roman » sera écrit durant ses cours de mathématiques alors qu’il n’a que 13 ans. Beaucoup d’autres histoires suivront ainsi qu’une quinzaine de films (aventure, guerre, policier) sonores en super 8, tournés avec ses amis d’enfance ; amis qu’il voit toujours (l’amitié c’est sacré). L’Université ne l’intéresse pas vraiment, car il préfère découvrir le monde et partir à l’aventure. Après l’armée, il devient routier pour les transports LECLERC, à Nancy, puis commercial aux transports CHAPUIS à Corbas, ensuite commercial chez TFE à Clermont-Ferrand, puis Paris. En 1987, il vole de ses propres ailes et fonde 2 sociétés d’import-export spécialisées dans l’agro-alimentaire en Martinique. Fort de son vécu, c’est aux Caraïbes qu’il ressentira l’impératif besoin d’écrire pour ses semblables afin de les alerter sur le (bon ?) fonctionnement de notre belle planète bleue. Oliver est convaincu que si l’homme veut réussir son futur, il ne pourra le faire qu’en étudiant sérieusement son passé le plus lointain. Désireux d’établir cette indispensable passerelle entre passé et futur, en 3 ans (1990/1993), il écrit une saga en 6 tomes « LE MYSTERE DES ORIGINES », sorte de Da Vinci code avant l’heure. En 1995, il s’installe définitivement en Haute-Savoie. Depuis 2007, il se consacre exclusivement à l’écriture de 4 collections bien distinctes et son succès ne se dément pas. Presse écrite, télévisée et radiophonique ne s’y sont d‘ailleurs pas trompées… tout comme les lecteurs.
ROSAS Jessi
À l’image de son héroïne, Jessi Rosas est une working girl aux journées bien remplies, rythmées entre un travail prenant d’assistante de gestion et un métier de maman fait de petits bobos et gros chagrins, de fêtes d’anniversaire et autres activités trépidantes. Cette Parisienne dans l’âme, fraîchement débarquée en Lorraine, trouve enfin le temps de se consacrer à l’écriture et publie son premier ouvrage ; le roman d’une passionnée de lettres qui passe sa vie dans les chiffres
« Opération cat’s eyes »
Elena a une trentaine d’années. Jeune maman divorcée, elle jongle au quotidien entre ses enfants, son job, sa famille, ses amies, et sa quête du grand amour… D’ailleurs, elle convoite avec plus ou moins de discrétion Thomas, le directeur marketing sexy de la société pour laquelle elle travaille.
orsqu’elle apprend qu’elle est envoyée en déplacement professionnel avec ce dernier, folle de joie, et déterminée à lui mettre le grappin dessus, elle part au congrès remontée à bloc et coachée par Clarissa, son amie d’enfance. Hélas, rien ne se passe comme prévu…
e retour au bureau, son chef Olivier lui confie qu’il vient de découvrir certaines anomalies comptables dans l’entreprise. Toujours partante pour de nouvelles intrigues, Elena est entraînée dans son sillage.Ed. LE PONT DU CHANGE
Créées à Lyon en 2009, les éditions Le Pont du Change sont désormais établies en Bourgogne, près de Cluny. Elles publient de la littérature contemporaine en privilégiant toutes les formes de textes courts (poèmes, nouvelles, récits, chroniques…), au rythme de 2 ouvrages par an.
La maison d'édition compte également republier des textes un peu oubliés de notre patrimoine littéraire (Alphonse Allais, Léon Bloy...).
Pourquoi Le Pont du Change ?
Ce pont sur la Saône, démoli en 1976, reliait la place du Change à la presqu'île du centre de Lyon. Il a été le premier pont permanent de la ville et faisait partie de son patrimoine architectural.Jean-Jacques Nuel est né le 14 juillet 1951 à l’Hôtel-Dieu de Lyon et vit actuellement en Bourgogne, près de Cluny. Après avoir publié des recueils de poèmes, il se consacre à l’écriture de textes courts, d’aphorismes, de nouvelles et de récits. A publié notamment Courts métrages (Le Pont du Change, 2013), Le Mouton noir (Passage d’encres, 2014) et un roman Le Nom (A contrario, 2005).
« Billets d’absence »
Dans la veine de son précédent recueil Courts métrages, Jean-Jacques Nuel livre une mosaïque de textes courts et denses, mêlant l’humour, l’étrange, l’absurde et la poésie. -
Des nouvelles de l'affiche du Salon
Alors, au départ, ce fut une couverture d'un de mes bouquins:
Mais voyons voir un peu comment elle est née...
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Comment est née l'affiche du Salon ?
Une…
Une encore…
Et puis une autre…
Et ainsi de suite… Monotone… C’en est presque pénible…
Heureusement, pendant ce temps, il a le temps de gamberger… c’est l’avantage… Au temps qu’il fait, aux prochaines vacances… à l’inspecteur des impôts –pourquoi pas ?-, à ce qui pèse sur l’estomac…
Une…
Une merise de plus… qui passe entre ses doigts, lesquels l’écrasent sans remords pour expulser le noyau !
Une autre… même chemin… du panier de cueillette aux doigts qui la triturent, la martyrisent pour atteindre le petit machin dur qui finit au fond du premier saladier, alors que le second accueille la pulpe.
Une autre…
L’esprit s’évade, se fait des films, rêvasse, va par monts et par vaux, se fraie un chemin entre toute une foule d’idées plus ou moins sérieuses, ou bizarres, ou encore rigolotes, souriantes, et parfois horribles…
Il aime bien ce qui est horrible…
Une autre…
Et puis encore une…
Stop ! Soudain ! L’illumination… Son prochain bouquin a besoin d’une couverture… qui accroche ! Et pour présenter des Histoires Meurtrières des contrées bressanes, on ne peut pas mettre une image de petits oiseaux qui gazouillent dans les prés tandis que les blés blondissent au soleil… Ce ne serait pas sérieux et démontrerait que l’auteur fait n’importe quoi ! Non, il faut que l’emballage soit à la mesure du contenu. Un laitier renommé fabricant de camembert n’illustre pas sa boîte d’une gamine qui mord en souriant dans une tartine de confiture ! Ce serait contre productif, le bide total et absolu… Avec un zéro pointé en marketing de vente !
Non ! Il faut quelque chose qui attire le lecteur, qui lui donne envie de se plonger dans le livre…Histoires meurtrières… Histoires meurtrières… Qui dit meurtrières, dit que ça va peut-être, et sans doute, saigner… Un meurtre reste un meurtre, donc on a bien un meurtrier et une victime, un assassin et un assassiné, ou une assassinée… Normal, logique, quasi obligatoire… On ne commet pas un meurtre sans casser des œufs ! On ne commet pas un crime juste pour faire joli dans le paysage !
Une autre merise…
Et puis encore une…
Bon sang ! Cela en fait combien ? Beaucoup… Cela s’empile dans le saladier… Le jus dégouline sur les doigts… Rouge… Rouge… C’est…
Bon sang, mais c’est bien sûr !
L’idée jaillit, s’agrippe aux neurones du dénoyauteur… Etincelante… Aveuglante… Meurtre égale sang, sang induit la couleur rouge…
Et ça dégouline, le jus de merise comme le sang du meurtre… et ça s’étale, le rouge du fruit au fond su récipient comme la vie de la victime sur le tapis !
Une autre… Une autre…
L’idée germe, éclabousse la cervelle de notre bonhomme, la cervelle de notre écrivain !
Il arrête tout, brusquement. Ne jamais attendre que l’idée ait envie de s’enfuir, de se diluer, de s’envoler vers des cieux où d’autres pourraient la saisir au vol.
Il se lève, se rince les mains sur l’évier, sèche tout cela avec un torchon, et file à travers la maison. Jusqu’à son bureau, son antre, son joyeux bazar désorganisé. Il se saisit de son appareil photo.
Retour au pas de course sur le lieu du crime… pardon… sur la scène de dénoyautage.
Il s’assied, ouvre sa main devant d’objectif, à quelque soixante centimètres de son visage. Mise au point avec l’appareil, autofocus enclenché pour que cela soit net instantanément, sans être dans l’obligation de souiller la bague de netteté. Puis… direction le tiroir des couverts, prélèvement d’un long couteau à manche noir et lame brillante.
Retour à la case saladier, sans passer par la case départ et sans toucher le pactole !
Et une…
Et deux…
Et encore une autre… plusieurs à la suite.
Une brève plongée dans la pulpe du saladier récepteur, pour recouvrir la main de jus dégoulinant, de chair de merise vermillon. Le regard du connaisseur, de ceux que l’assassin pourrait jeter. Un hochement de tête. Tout est parfait.
Il se saisit du couteau. Bien en main, il le brandit avec un sourire carnassier.
De son autre main, la gauche, il prend l’appareil photo fermement. Pas évident pour un droitier… Pas le choix… Visée soignée… Clic et clac… Quelques clichés en rafales pour avoir diverses positions de cette main assassine. Cela doit être bon…Il repose l’appareil hors de portée des éventuelles giclée de jus de fruit.
Et une…
Et une autre…
La litanie reprend, bien qu’il piaffe de voir le résultat de sa prise de vue, du shooting comme on dit dans les milieux autorisés un peu snobs.
Et une…
Et… Et…
Génial, il n’y a plus de concurrentes dans le panier. Juste le temps d‘égoutter le jus mélangé aux noyaux orphelins. Tout mélanger avec une part de sucre un peu moins importante, et tout jeter dans la bassine à cuire. Il met tout cela sur la plaque de cuisson, lentement, sans bouillir ; La confiture, on la cuit doucement. Il faut expulser l’eau en trop pour qu’elle soit ferme et onctueuse quand même.
Passons, tel n’est pas le propos de développer ici une recette de confiture de merises.
Il met à feu doux et fonce vers son bureau, connecte l’appareil photo à l’ordinateur, visionne les clichés sanglants… Tous sont nets… Il choisit celui qui lui semble le meilleur, le plus apte à fournir une belle couverture.
Il le charge dans son logiciel de retouche…
Et là, il s’abîme dans le travail long et fastidieux de correction de l’image. En Bresse, on dirait un boulot bezin ! Pixel après pixel, il détoure la main sanglante, ainsi que le couteau réduit à un filet de plus en plus mince. Un trait noir d’épaisseur variable enferme bientôt la photo...... avant de tout faire disparaître de l’arrière plan en utilisant l’outil « pinceau large » ! Pour obtenir en fin de compte un fond d’une noirceur à mettre du vague à l’âme au premier macchabée venu, ou au premier fantôme à s’aventurer dans les parages !
Un saut vite fait en direction de la cuisine pour vérifier la confiture qui embaume de plus en plus la maison, et retour sur la machine…
Une bonne mise en page, quelques pavés de texte en gras et en rouge et le tour est joué.
Ou comment une main barbouillée de confiture de merises s’est transformée en main assassine capable de faire sa fête au premier individu venu…
Il est assez content de lui…
« Oui, cela fera une belle couverture et peut-être un jour… une belle affiche !