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SALON DU LIVRE 01 - Page 13

  • PERDU (E) (S) (ES) ???

    Avis aux auteurs... et à tous ceux qui voudront un renseignement en arrivant au salon.
    (je sais... ça fait un peu pub pour bibi... Mais, après trois mois d'organisation, je m'y autorise...)
    Donc, pour tout problème;;; non résolu;;; rendez-vous au rayon Cold Case, sous cette affiche géante (l’assassin sera juste en-dessous!) :

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  • LES DERNIERS AUTEURS INSCRITS... C'EST PLUS QUE PLEIN...

    EDITIONS THOT

    Depuis leur création en 1996, la volonté des éditions Thot est de permettre à un maximum d’auteurs d’aller jusqu’au bout de l’acte d’écrire, grâce à la publication de leur ouvrage.

     

    BONNIER Georgette

    « Le jour où je serai reine »

     

    ALLEMAND Daniel

    « A l’ombre du solence »

    « Le cœur en vrille »

     

    VIALA Jacques

    « Le sourire du souffleur »

    « ZU »

     

    CERVOS Eric

    « Autopsie d’un rebond »

     

    PALANQUE René

    « Là-bas Arbaâ »

     

    GONON Valérie

     

    MEMOIRE DE CRAS

     

    BUFFIERE DE LAIR Pierre

     

    KOSTOF Alain

     

     

  • TOUT EST PRÊT !!!!

    Nous n'attendons plus que les visiteurs.

    Quelques articles et émissions de radios sont programmés cette semaine.

    Le fléchage pour venir à Attignat sera mis en place samedi soir.

    Mais voici quelques cartes pour ne pas se perdre...

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    Concernant le Concours de Nouvelles, le livret des 10 Nouvelles sélectionnées par le jury est en cours de fabrication. Il sera disponible sur ce site et au Salon dès Dimanche, à partir de 11 heures 30, au moment de la remise des Prix sur place. Les trois premiers textes seront ici, ainsi que le classement des 10 nouvelles à la même heure (sauf panne internet ou autre mésaventure ...)

  • C'EST PARTI : LISTE NON EXHAUSTIVE DES AUTEURS ET ASSOCIATIONS PRESENTS LE 11 OCTOBRE

    ACADEMIE DE LA DOMBES

    L’Académie s’efforce d’apporter sa contribution à la promotion du Pays de Dombes. Le bon sens, le désintéressement et l’élévation de pensée qui sous-tendent l’action de ses membres ont conduit l’Académie à fait sienne la devise :
    "La tête près de l’étoile et les pieds sur la terre".

            

    PATRIMOINE DES PAYS DE L’AIN

    L'Union des associations pour la culture et la sauvegarde du Patrimoine des Pays de l'Ain (PPA) regroupe aujourd'hui 122 associations à vocation culturelle et patrimoniale auxquelles elle apporte son concours en matière de protection, de sauvegarde, de mise en valeur et d'animation des richesses de l'Ain : interventions scolaires, formations guidage, visites guidées, Patrimoniales, salon L'Ain en livres, expositions, publications...

            

    LIBRAIRIE DU THÉÂTRE de Bourg en Bresse

    Partenaire du Salon depuis de nombreuses années, la Librairie du Théâtre s’efforce de faire connaître des auteurs d’envergure nationale.

    Cette année 2015, sont invités par la librairie :

     

    Pascale PUJOL

    « Petits plats de résistance », en 2015 (Le Dilettante)

     

    Baptiste BEAULIEU

    « Alors voilà: Les 1001 vies des urgences » (Fayard, 2013).

    Début 2015, : « Alors vous ne serez plus jamais triste ».

     

    Gaëlle NOHANT

    « L’encre des rêves », Laffont 2007 (lauréat du prix Encres Marines)

    « Le Rugby-Club toulonnais, 1908-2008 » (2008)

    « L’homme dérouté » (2010)

    « La part des flammes » (2013), Roman lauréat du Prix France bleu / Page des Libraires 2015 .

     

    Laetitia PETTINI

    « Derrière la cascade »

     

    Cécile ALIX

    « La promesse de Noélie », 2013

    « Oh ! Les loups ! », 2013

    « Miss Petipotin et le renard charmant », 2014

    « Les grands personnages de l’Histoire’, 2014

    « Gaston, Léon et Odilon, les trois petits cochons, 2014

    « Le petit chaperon rouge », 2015

    »Super menteur », 2015

    « La mémé du chevalier », 2015

    « Coups de pinceau sur les oiseaux », oct 2015

     

    ASHER Marie-Odile

    « La voyageuse des îles »

    « Le serment de Maria »

    « Pain amer »

            

    ViSA-JEUX

    Auteur, éditeur, distributeur de jeux de société, Jean-Luc Chevalier crée son entreprise individuelle, Visa-Jeux, en Octobre 2008 et se lance dans cette nouvelle aventure professionnelle avec son premier jeu : "Charad’mania". De magasin en magasin, de festival en festival, il rencontre de nombreux créateurs et auteurs de jeux qui comme lui cherchent à développer leurs nouveautés.

            

    POUX Claude

    « Le silence des sentinelles », 2008

    « La dernière seconde avant de mourir », 2011

    « Tout sauf jubilatoire », 2013

    « Nazca », 2015

            

    SECONDI Claude

    « Hervé ou le rayon vert », 2010

    « Mick Michel », 2010

    « Le tragique destin de la Sémillante », 2010

    « Brutus, le coq de Veyrins-Thuellin », 2011

    « Du rififi chez les fées à Attignat », 2011

    « Les trois peignes d’Oyonnax », 2011

    « La luciole de Montréal-la-Cluse », 2013

    « Le secret de la cascade de Sillans », 2014

    « Amandeux, l’écrevisse de Nantus », 2014

    « Ère de l’automate… aire des robots, 2015

     

            

    BILLET Géraldine

    « La pierre des loups », 2015

            

    CULAT Agnès

    « L’été de la Saint-Martin »

    « Le manège de la Saint-Martin »

    « Un p’tit coin de parapluie pour un coin de paradis »

    « On a toujours le choix, ma Lorelei », 2015

            

    FABRY Eugène

    « Dans les serres de la buse »

    « Le pendule du Bas-Bugey »

            

    METAIS Isabelle

    « Du massage bien-être au toucher sacré »

    « De la Sophrologie à l'éveil de la conscience »

            

    SABATIER Eliane

    « Écoute... on entend la mer ! »

    « Stupéfiante légèreté »

            

    EDITIONS. MUSIMOTS

    Maison d’édition associative créée en 2009, axée essentiellement sur l’écriture poétique dans les différents genres littéraires.

    Textes courts dont l’écriture poétique est déterminante.

    Textes ayant un regard sur notre société

     

    EDITIONS. LE PONT DU CHANGE

    Créées à Lyon en 2009, les éditions Le Pont du Change sont désormais établies en Bourgogne, près de Cluny. Elles publient de la littérature contemporaine en privilégiant toutes les formes de textes courts  (poèmes, nouvelles, récits, chroniques…), au rythme de 2 ouvrages par an.

     

    PICHARD Michel

    « L’extrême gauche française »

     

    CHRONIQUES DE BRESSE

    Cette association a pour but de valoriser le patrimoine et l’histoire de Péronnas et des environs, de la Bresse au Revermont, dans l’Ain.

    Elle publie une revue annuelle, « Chroniques de Bresse », mine de renseignements sur l’Histoire de la Bresse.

     

    VIEL-GLOTOFF Robert

    « Christopher Glotoff. L’homme du Baïkal »

    « J’irai marcher sur tes terres »

     

    GARRIC Philippe

    "En quelques mots" (recueil de poèmes - 2010),

    "Croyances, mensonges et autres vérités...!" (recueil d'aphorismes - 2011),

    "Comment se rendre la vie plus belle ?" (manuel de développement personnel - 2014)

    « En quelques mots », 2015

     

    MOLINA Corinne

    « Les Limbes du Peintre »

     

    VESIN-CHERIF Aïcha

    « Nouvelles racines, impressions tunisiennes » – (poésie) (2005) (Editions Licorne) (épuisé) 

    « Chemins de plumes » (poésie) (2007) (Editions les Grilles d’Or) 

    « Métouia : oasis de solidarité » - (texte et photos) (2010) (auto-édité) 1

    « Secrets d’oasis » : documentaire (en 2 langues) (2010) (auto-édité) 

    « Venu de loin, mes nouvelles racines sont oullinoises » (2014) (édité par ACFTO-GL) 

    « Les contes de Minette » : Tome 1 : contes pour enfants de 3 à 8 ans (2014) (ED.jardin de la   rose bleue)  - « Tome 2 »: contes de 6 ans à 99 ans !!! (février 2015

     

    DROUIN Dominique

    2011 : « Tiroir, tiroir »

    2014 : « De deux lunes l’autre »

     

    BANOS-DUDOUIT Anita

    « Trouble miroir » (2011)

    « Fausses impressions »(2014)

     

    POINTET Valérie

    « Les Aventures de Kity » - nouvelle édition (2015)

    « Le Château des Tourandelles » (2014)

    « Petites Vengeances en Famille » (2012)

    « La Dame Russe » (2010)

    « Les Aventures de Kity » - 3 tomes (2006)

     

    FONTANEL Philippe

    "Souvenirs En Ligne"

    "QUI ES-TU VRAIMENT ?"

     

    L.S. ANGE

    « De toute mon âme »

    « Quand la mort nous sépare »

     

    PLATARETS Martine

    "Souviens-moi" - nouvelles

    "Vivre et aimer" - poésies

    "La quête de Jade" - roman

    "Le rêve de Tom" - jeunesse.

     

    BULME Michel

    « La main mystérieuse »   - 2009 Ed. EDILIVRE

    « Le Paradis est pour bientôt » – 2011 Ed. EDILIVRE

    « La colère de Victor » – INSTANT-LECTURE.COM

     

    ARNOUX Sylvie

    « Antho. Noire pour nuits blanches »

    « Antho. Noire pour nuit de Noël »

    « Mamy Grand »

    « Antho. Noire pour les jeunes », 2 volumes.

    « Le Trio L », 3 volumes.

    Albums à colorier : « La Forêt de Moperdus », « Le petit de Mirou » et « Lili la Tortue ».

     

    BUIRON Christian

    « Sébastien Castellion (1515-1563) défenseur de la tolérance et de la liberté de conscience – Histoire du monument de Saint-Martin-du-Fresne, érigé par la volonté des francs-maçons, des radicaux socialistes et des libres croyants. » M&G Editions – 2010

    « La franc-maçonnerie à Bourg-en-Bresse au XVIIIe siècle, Des Elus et des Vrais Amis »M&G Editions – 2014

     

    VEILLEROT Pascale

    "La Chaloupe"

     

    DE VAUJANY Didier

    « Le Crépuscule des Sirènes » – Manuscrit Premier de la quadrilogie Tryskellia (été 2013) - Beaurepaire

    « Le Berceau de la Pierre-Mémoire » – Manuscrit Deuxième de Tryskellia (printemps 2015) - Beaurepaire

    « Le Korrigan Ferrailleur » – Nouvelle Fantasy / érotique (automne 2015) – L’Ivre-Book (numérique)

    « Otages » – Nouvelle Fantastique publiée dans le recueil « Promenons-nous dans les bois » (13 auteurs ; automne 2015) – Otherlands

     

    LAFONT Elisabeth

    « De l’ombre à l’aurore », Ed. Langlois Cécile, Montgeron, 2013

    «Croquis» aux Editions l'Empreinte en 2010

    «Les Millanois» aux Editions LUGD en 1983

     

    G.N. PARADIS

    « La Danse du Lys » – tome 2 – Le Safran Démoniaque – Terriciae – Mouriès (13) – 2013 – fantasy

    « Lunombre » série de 4 épisodes dont l’éminence grise, 2013 – fantasy

    « La Danse du Lys » – tome 1 La Dame en Blanc – Terriciae – Mouriès (13) – 2012 – fantasy

    « Le monde de Lunombre » : l’éminence grise – Numériklivres – Montréal (Québec) – 2012 – fantasy

    « L’unique Offrande de Fleur » – Association Fan2 – Fantasy – Paris – 2010 – fantasy

     

    ARME Noémie

    « La Petite Vie De Marie Champi »

    « Les Nanti : Secrets d'une désunion de famille »

     

    EDITIONS THOT

    Depuis leur création en 1996, la volonté des éditions Thot est de permettre à un maximum d’auteurs d’aller jusqu’au bout de l’acte d’écrire, grâce à la publication de leur ouvrage.

     

    DEPARIS Olivier

    « Maudits guerriers »

    « Main mise sur Jakobar »

     

    BREMENT Floriane

    « La Fille Mystérieuse (tome 3 ») – Lulu.com (auto-édition) – 2014 – fantastique

    « La Révolte des Trois Royaumes (tome 1) » – Lulu.com (auto-édition) – 2013 – fantastique

    « La Fille Mystérieuse (tome 2) » – Lulu.com (auto-édition) – 2012 – fantastique

    « La Fille Mystérieuse (tome 1) » – Ed du Panthéon – Paris – 2012 – fantastique

     

    DECAY Denise

    « Pépite, scènes de la vie ordinaire avec mon chien »

     

    COLLAY Michel

    2011 : « Les charognards de l’ombre »

    2012 : « Sarabande macabre »

    2013 : « Le bandana rouge »

    2014 : « Le village aux libellules »

    2015 : Nouvelles policières

     

    FLORES Patrick

    « Dernier tango à Kaboul »

    « On achève bien les héros »

     

    VICTORIAN Martial

    2012 : « Sur les traces d’un ange »

    2014 : « La compagnie des Vermioles »

    2015 : « Fernand, Un arc-en-ciel sous la lune. »

     

    BLONDELON Alain

    « Complot Royal » (2013)

    « Connexions mentales » (2014)

    « Dégénération future » (2012)

    « Onde de choc » (2009)

     

    VINCENT Joelle

    « Le prix de la beauté »

    « Vérité volée »

    « La dette »

    « La mort de Juliette »

    « Lucidité post-mortem »

    « Fenêtre sur l’éternité »

    « La voix de mon chien »

     

    DUPONT David

    « Le secret des capucins »

    « À âmes égales »

    « Sortie de voie »

     

    AIN-GENEALOGIE

    « Les Relevés BMS »

    « Tables cantonales »

    « Actes notariaux »

     « Ouvrages divers »

     

    CICERALE Maggy

    « Lycée Vallonia »

    « Le royaume de Kéros »

     

    PERRIGUEY André

    « Le Cirque du chat persan »

    « Destin d’un petit garçon »

    « Labyrinthe pour un ado »

     

    BOUCHET DE FAREINS Serge

    « Madagascar, île meurtrie, impressions de campagne d’un capitaine », 1947-1949, Editions L’Harmattan, Paris, décembre 2013,

    « De l’Ain au Danube, témoignages de vétérans de la 1ère armée » (1944-1945) Editions L’Harmattan, Paris, 2012,

    « Vous ne passerez pas !  La résistance du département de l’Ain à l’invasion austro-russe de 1814 », essai historique, Au cœur de ma plume, 2007.

    « Fugues et escapades, contes et nouvelles », Editions le Manuscrit, Paris 2007, épuisé.

     

    « Journet de l’An II, la vie mouvementée du chef de bataillon Claude Journet (1768-1861) », roman historique, 2ème édition revue et augmentée, dessins à la plume d’A. du Bellay, 260 pages.

     

    « Le diable dans le grenier, souvenirs d’enfance en Armorique » (1943-1949), 2ème édition revue et augmentée, 244 pages.

     

    « Avis de recherche », comédie en 3 actes, Editions L’Harmattan, Paris,  108 pages.

     

    EDITIONS. DIAMANT-VOUIVRE (Robert Ferraris)

    « Seul un chuintement ténu... », 2002

    « Salvert-tige en Bresse », 2003

    « Mystère à Fort Boyard », 1998

    « Le gardien d'Osiris », 2005

    « La cuvée avait du corps », 2013

    « De sang et de haine », 2014

    « Gravé sur le vif », deuxième prix des lecteurs France Loisirs, 2015

    « Contes et Nouvelles de l’Ain »n plusieurs volumes.

     

    VASSEL GRAPHIQUE

    Le livre à la demande

    L’écriture reste aujourd’hui le moyen le plus sûr pour sauvegarder et transmettre
    une partie de soi…

    Grâce au livre à la demande, nous vous offrons la possibilité de publier l’ouvrage de votre vie, à 10, 20, 50, voire 200 exemplaires.

    Que vous ayez vous-même réalisé la mise en page ou qu’elle ait été prise en charge par notre équipe, notre technologie numérique est spécialement conçue pour l’impression de livres de très grande qualité, en petites et moyennes séries.

    De plus, nos conseillers en édition sont en permanence à votre disposition pour vous renseigner et vous accompagner au mieux dans vos projets…

    Le livre à la demande, c’est l’impression de :

    « livres à compte d’auteur, »

    « albums photos, »

    « livres rares ou épuisés, dont il ne reste que très peu d’exemplaires ou un seul, »

    « thèses, rapports, mémoires, »

    « livres test en vue d’un plus grand tirage, »

    « livres de corrigés, »

    « livres personnalisés… »

     

    LOUVALMY Sandrine

    « Victimes »

    « Le cri des vieux »

    « Entre leurs jambes »

     

    SERVANT Annie

    « Livre à l'intention des amateurs de faux romans à l'eau de rose »

    « Histoires courtes pour ados en quête d'imaginaire »

    « Conte pour une petite fille »

    « Si le Breda m'était conté »

     « Dix bouteilles debout sur un mur »

     

    PUTINIER Robert

    « Inde du sud », 2014

    « Inde la magie des couleurs », 2013

    « Sahara, rêv de dunes », 2005

     

    CHAMBARON

    « Sépiacées », 2013

    « Ephéméries », 2010

    « La mer », 2008

    « Le dictaphonaire et les alphagrammes », 2008

     

    ANGLEDROIT Cicéron

    1994, « Les Cinq doigts de Dieu »

    2005 « Nés sous X »

    2012, « Sois zen et tue-le »

    2013, « Fallait pas écraser la vieille »

    2014, « Riches un jour, morts toujours »

     

    BRUNER Mic

    « Vincent à la recherche d'un nouvel idéal »

    « Les planètes des âmes : (fiction) »

    « Présidentielle Blanche 2012 »

    « La trilogie des 3F »

    « Lettre à Anne-Marie »

    « Si Madagascar m'était conté... »

     

    STEINBERG Danièle

    « Taches d'encre sur un buvard »

     

    SOCIETE D’EMULATION DE L’AIN

    La Société d'Emulation de l'Ain, fondée en 1755 puis refondée en 1783, est une des plus anciennes sociétés savantes de France. Toujours active, elle publie annuellement les Nouvelles Annales de l'Ain.

    Représentée par :

    Alain GROS et Patrick SUBREVILLE

    « Dortan, Crimes nazis dans la capitale des jeux d'échecs »

    « D’une guerre à l’autre : 1870-1914 »

    « Charles Delestraint »

     

    BAILLENCOURT Nicolas

    « Les chroniques de Nezubse », premier tome d’une saga de fantasy.

    Le second tome des Chroniques de Nezubse paraîtra en septembre 2015.

     

    DZET

    « Le Chemin des Étoiles »

     

    VOLLAIRE Alain

    Présente en cette année 2015 un nouveau livre sur l'histoire de l'ésotérisme, sur le mysticisme et les armes hallucinantes que le régime nazi développa dans la première moitié du 20ème siècle. Son titre "N" .

     200 pages dans lesquelles vous découvrirez (peut-être) ce que l'histoire officielle a, encore aujourd'hui, beaucoup de mal à révéler.

     

    IZQUIERDO Franck

    Franck Izquierdo est né en 1973 et vit à Nantua. Il est le co-auteur du roman « Á sa merci » (sous le pseudonyme de Lillie DeRoses), paru en juin 2015 chez Red Velvet / Marabout.

    Il est aussi l’auteur de « L'Almanach de votre vie de 1950 à 2025 », paru en 2012 chez Hugo & Cieet de livres de citations, de jeux de grilles et de quiz depuis 2007 chez Oskar Editions.

     

    LA PUCE nano éditions

     

     

    HAUTECLOQUE Bernard

    « Les grandes affaires criminelles de Haute-Saône et du Territoire de Belfort »

    « La mise à mort du Matador »

    « Violettes Nozière, la célèbre empoisonneuse »

    « Moi Mécislas, voleur, pitre, anarchiste ! »

     

    JULES-BURTH Cécilia

    « Tous les jardins grenade »

    « Danser sur le satin de l'eau »

     

    COLTICE Bernadette

    « Coup de théâtre »

    « Je sais que tu ne m'aimes pas comme je t'aime »

     

    LIBRAIRIE L'ECHOPPE

    Société des Amis de Montdidier

    260 C, rue de l'Eglise

    01250 CORVEISSIAT

     

    GREUZARD Jean-Claude

    «Le Dernier parcours» 2013. Editions Baudelaire. Prix du roman vague des livres de Villefranche 2014

    « L’étang noir » 2015 vient de paraitre aux Editions Baudelaire.

     

    PERRAUD BOUSSOUARD Hélène

    « Zone d’ombres sur l’alpage »

     

    DENIS Marc

     

     

    CLUZEL Annie

    « Kashua, un amour massaï »

    « African Blues »

    « Ma mission solidaire au Burkina Faso »

     

    BAL Serge

    « De son absence », 1985

    « On entend des vies », 1986

    « Désordre », 1989

    « Emotions plurielles », 1992

    « La Couleur du Bleu », 2011

    « A Contretemps », 2012

    « Le Voyage de NÉNUF », 2002

    « Le retour de l’HIRONDELLE », 2005

    « Le cadeau des enfants », 2007

    « Souleyvent, l’enfant du voyage », 2010

     « Chemins de lumière », 2014

     

    DECOT-ALBERT Michel

    « Curieuses Histoires du 20e siècleé

     

    DOUTREMER Bruno

    « Le grand voyage de Léna »

    « Le caillou gris d’Irène »

    « La petite fille fleur »

    « Le pinceau magique d’Amina »

    « Julie et l’édelweiss »

    « Eppataime »

    « Julie s’envole au Mont Saint-Michel »

    « Les vacances de Julie »

    « Julie et la corridaïe »

    « Julie corsaire »

    « Julie reine du Valais »

     

    MEUNIER Daniel (La Plume Editios)

    « Le voyageur du hasard » , 2009

    « Une ville appelée Liberté »

     

    NEMO Jeanne

    « Vacances inoubliables »

    « Voyage au pays magnifique »

     

    NEMO Alain

    « Dictionnaire du généalogiste et du curieux »

     

    BOURG-ESPERANTO

    Il y a plus d’un siècle, naissait un rêve : une langue-passerelle pour une myriade d’hommes différents et solidaires à travers le monde.

     

    RAY Yves (Câlines Editions)

    Yves Ray s’est spécialisé dans l’édition de guides de randonnées : Savoie, Provence, Alpes, et bien sût l’Ain (avec de nombreux titres couvrant les « provinces » du département…

     

    KOUTEKISSA Marc

    « Contes et légendes de Cuba », 2014

    « Contes et légendes du Cameroun », 2015

    « Contes et Légendes du Sénégal », 2015

    « Contes et légendes du Bénin »

    Et de nombreux autres livres de contes et légendes d’Afrique.

     

    ROMY Béatrice

    « Une vie hors du commun »

     

    MASSOT-ESCARAVAGE Monique

    « Vent d’espoirs »

     

     

     

     

  • AFFICHE 2015

    Voilà l'affiche du Salon 2015.

    A diffuser largement et sans aucune modération.

    Trop de lecture ne tue pas, ne gâte aucun organe... mais peut rendre plus intelligent. C'est le seul défaut... Sans doute pour cela que dans certains pays, c'est interdit.

    Affiche-2015_page_001.jpg

  • C'EST PARTI POUR 2015.....

    Le règlement du Concours de Nouvelles 2015, et le FICHE D'INSCRIPTION  au SALON 2015 sont dans la rubrique "A propos", juste sous le calendrier colonne de gauche...

    A vos plumes, à vos plumes...

  • Concours de Nouvelles, troisième prix...

    Troisième Prix du Concours 2014

    Prix du Salon du Livre , Prix des « 16-25 » ans

    Madame Mathilde RIPART

     

    Réveil

     

    Je sens les doux rayons du soleil matinal caresser ma peau, l’effleurer tendrement comme le feraient les doigts d’une femme. Je ressens tous les bienfaits de la vitamine D, mon corps est paisible et mon esprit serein. Je sens mon être se balancer légèrement. Il faudrait que je me lève mais je veux en  profiter encore un peu.

    Quelques gouttes m’éclaboussent le visage et me font sortir de mon paisible repos. J’ouvre lentement les yeux, aveuglé par le soleil, tout en m’étirant. Dans mon mouvement, ma main tombe dans l’eau. Je me relève étonné. Mes yeux, pas encore totalement acclimatés, discernent avec difficulté mon entourage. En face de moi de l’eau, à gauche de l’eau et à droite, toujours de l’eau. Nul besoin de me retourner pour savoir ce qui m’entoure totalement. Le paysage qui s’offre à moi n’est constitué que de ciel, d’horizon et de mer. Passé l’étonnement je m’interroge. Qu’est-ce que je fous là ?

    Debout sur mon radeau de deux mètres carrés, je passe en revue mes seuls souvenirs. J’étais chez moi, dégustant une pizza commandée tout en regardant la télé avec ma chienne Lady. Un Dimanche soir des plus anodins. Mon enquête s’arrête ici, j’aurais fait un piètre détective.

     Donc, qu’est-ce que je fous là ? J’habite à deux heures de voiture du bord de mer le plus proche, même un somnambule ne pourrait couvrir autant de kilomètres. Pas de caméra cachée non plus. Il ne reste plus qu’une seule possibilité, je rêve. C’est si réel pourtant, mais je n’ai pas d’autres explications.

    Les heures passent et le soleil est de plus en plus intense. Mon corps se ramolli, ma tête tourne et ma peau rougit.  Je n’ai aucun moyen pour lui échapper. Les seules parties protégées de mon corps sont celles recouvertes par habits. Heureusement qu’ils sont blancs. Je n’ai même pas de chaussures. Comme si l’on m’avait arraché du lit. Si c’était un rêve je ne serais sûrement pas en pyjama, et je n’accorderais pas d’importance à ma tenue, non ? Le temps passe si lentement. Ou alors il passe vite. Aucun moyen de savoir l’heure, certainement 12h à en juger par la position du soleil. A quoi bon de toute façon puisque rien ne m’attend.

    Mon ventre crie famine, je dois être sur ce radeau depuis plus d’une demi-journée, voire plus si l’on prend en compte la possibilité d’un décalage horaire. Je suis coincé sur une planche de bois, entouré d’eau à perte de vue, aucune destination en vue, sans nourriture et surtout sans espoirs. Une pensée me noue l’estomac : et si ce n’était pas un rêve ? Je vais mourir ici, sans savoir où, quand, et pourquoi. J’essaie de me raccrocher à l’idée que l’on me retrouvera, mais je n’y crois pas vraiment. Quand on s’apercevra de mon absence, je serais déjà mort de faim, je n’ai que Lady dans ma vie. Moi Sylvain, trente ans, sans famille, sans amis, je ne manquerai à personne. J’ai bien quelques connaissances, des femmes surtout, mais je doute qu’elles s’inquiéteront de mon sort.  Peut-être que mon rendez-vous de cette semaine, la jolie Lisa que je n’ai pas rappelée, viendra me voir pour me traiter de menteur, de manipulateur et de salaud. Elle trouvera mon appartement vide et ma Lady pleurant son maître. Alors elle alertera la police, on me retrouvera à temps et la pulpeuse Lisa se jettera dans mes bras en m’embrassant.  Nous entamerons une belle histoire d’amour et nous vivrons heureux avec plein d’enfants, et Lady bien entendu, pour toujours.

     Ou alors je crèverai seul sans personne pour me pleurer.

    La chaleur est accablante, ma peau frétille. Je  sais ce que ressent  un steak sur le grill à présent. Je m’asperge d’eau de mer espérant soulager mes brûlures mais le sel m’écorche la peau et je m’effondre sous la douleur.  Allongé sur mon radeau, je me laisse bercer par les flots. Je ferme mes yeux humides de larmes et je m’endors.

    Un sentiment d’effroi me traverse. Je ne sais pas combien de temps je me suis assoupi, mais à présent, il fait nuit. L’atmosphère est lourde et le ciel sans nuage. Pourtant tout mon corps frissonne, non pas de froid, mais de peur. Une étrange sensation me paralyse. J’ai le sentiment de ne pas être seul. J’essaye de me faire le plus petit possible sur ma planche de bois et inspecte les environs. Toujours et seulement cette maudite eau qui m’encercle, qui m’étouffe. Je me détends  et décide de me ressaisir quand j’entends des chuchotements. Ils m’entourent eux aussi. Mon cœur fait un bond et je me tourne, me retourne pour chercher ces humains. Mais il n’y a rien, seulement des vagues qui se font de plus en plus imposantes.

                 « Où êtes-vous ? » Crie ma voix chevrotante.  

    Je n’ai pas de réponses mais les chuchotements s’intensifient, se faisant plus oppressants, plus distincts. Il y a des hommes, des femmes et même des enfants. J’entends des sanglots, des cris et des plaintes.

    Je distingue maintenant des dizaines d’embarcations similaires à la mienne entre les vagues colossales. Comme moi, les passagers sont vêtus de blanc. Certaines personnes, se cramponnent à leur radeau, d’autres se jettent dans les flots. Je leur crie d’arrêter mais ils ne m’écoutent pas. Un peu plus près de moi je remarque une fillette qui pleure à chaudes larmes. Je l’interpelle et elle se tourne vers moi. C’est une petite blondinette avec de belles anglaises mais une balafre sur son visage laisse transparaitre l’horreur de son passé. Elle me regarde les yeux vides, sans espoirs et murmure « dites-leur de me laisser partir » avant de sauter dans les abysses. Ma nausée noie mon cri et je vomis de la bile au bord du radeau. J’enfouie ma tête dans mes bras et je pleure. J’entends toujours leurs cris et dans un dernier effort j’hurle « Laissez- moi ! »

    Mon corps semble reprendre des forces mais ne réagit pas plus pour autant, il se remet doucement de cette nuit de tension. La chaleur peu à peu pénètre chacun de mes pores, décontractant mes muscles, soulageant mes crampes, apaisant mes frayeurs. Je profite de cet instant car je sais que mon répit sera de courte durée. Dans quelques heures ma peau brûlera jusqu’à former des cloques et le sel pimentera ma chair à vif, puis s’ensuivront de longues et pénibles heures de tourments sachant que le pire restera  à venir.  Les jours se répètent inlassablement, identiques au détail près, comme une pièce de théâtre rejouée dans le même décor. La Lune, la position des étoiles, inchangée depuis quatre nuits me rappellent que je ne peux être dans la réalité, si réelles soient mes sensations.

    La deuxième nuit, ils étaient de nouveau là,  elle était là. Cette petite fille que j’avais vue sauter la veille et sombrer dans les flots, se trouvait encore sur son radeau tout comme moi, pleurant, suppliant. Et comme toute les nuits jusqu’à aujourd’hui, j’ai dû assister  impuissant à son suicide. Quatre nuits que je la vois me regarder en silence, sereine quand elle s’introduit dans les eaux, tandis que je lutte pour ne pas être éjecté de mon radeau par des vagues trop puissantes. Je m’accroche tant bien que mal à mes planches de bois comme si survivre était important, comme si le lendemain serait différent. « Dites-leur de me laisser partir » fut le seul message qu’elle m’adressa. Oui, le lendemain sera différent.

    La faim me tiraille l’estomac aussi intense que le premier jour, sans pour autant que je ressente les signes de faiblesse ou de déshydratation. Comme si  mon corps était alimenté mais mon estomac vide. Faut-il croire que je ne peux pas non plus mourir de faim ?

    Le temps passe lentement et vite à la fois, déjà le ciel s’assombrit. Les démons de la nuit ne sont plus très loin. Je peux déjà entendre leur plaintes, sentir leur frayeur qui alimente la mienne. Cependant, je veux revoir cette petite fille, car cette nuit je ne la laisserai pas tomber.

    Me voilà au bord du radeau, regardant une dernière fois mon reflet dans l’eau opaque. Je suis sale, boursouflé. Mon visage est terne, mes lèvres fissurées. Je parais plus vieux. J’ai choisi la bonne décision. Je ne veux plus perdre de temps ici. Où exactement ? Je ne sais pas, et je ne cherche plus à savoir. La raison de ma présence, l’endroit où je suis, les personnes qui me manqueront, celles à qui je manquerai, plus rien n’a d’importance.

    Elle est là, s’apprêtant à franchir le pas. Elle ne semble ni déterminée, ni soulagée, ni même effrayée. Elle semble juste lasse. Je la regarde, elle me regarde. Elle saute, je saute. 

    La fraicheur de l’eau est comme un choc électrique, elle se propage dans tout mon être gelant mes muscles et mes organes. Je tente tant bien que mal de remonter à la surface mais les vagues m’en empêchent. Le sel brûle ma peau et le manque d’oxygène brûle mes poumons. Je me débats, luttant contre des forces invisibles qui me maintiennent sous l’eau. J’expire la dernière bulle d’air et je sens mon cœur cesser de battre. Je suis serein tout est paisible.

    Soudain mon corps est pris de convulsions. Des décharges électriques me traversent  à intervalles répétés et de l’air s’engouffre dans mes poumons. J’ouvre la bouche pour respirer mais je m’étouffe avec l’eau salée, mes poumons s’embrasent tandis que je porte mes mains à la gorge pour calmer la toux qui me prend. La douleur est telle que j’ouvre les yeux malgré le sel qui me pique. Au loin j’aperçois une forme humaine qui se débat elle aussi, luttant contre le même mal que le mien. Je la reconnaitrais entre toutes, ses cheveux lumineux formant une auréole autour de son corps frêle. Puis elle cesse de s’agiter et  je la vois flotter sans vie. J’essaye de nager jusqu’à elle mais les décharges se font plus intenses et la mer s’agite. Je suis balancé dans tous les sens, je ne vois plus rien. Je hurle de douleur quand un dernier électrochoc saisit mon cœur et me ramène la surface.

     A travers mes paupières closes je peux sentir que tout est différent. Je ne suis plus entouré d’eau, le bruit des vagues a cessé et l’air marin a laissé place à des odeurs chimiques. J’entends des pas précipités et une voix de femme me parle mais je ne comprends pas ce qu’elle me dit. On me tapote, on m’ouvre les yeux de force pour m’aveugler avec une lumière blanche, on me parle. Je n’y comprends rien. J’ai l’impression d’avoir toutes les pièces du puzzle mais ma tête me fait si mal, je n’arrive pas à me concentrer pour les assembler. J’ouvre enfin les yeux de mon plein gré. Les murs sont blancs, les rideaux sont blancs et les personnes sont vêtues de blancs. Je suis à l’hôpital.

    « Vous avez eu un accident de voiture il y a cinq jours, on vous a trouvé dans un état critique. Il y avait peu de chance que vous sortiez du coma, c’est un miracle. »

    Les médecins m’expliquèrent que cette nuit mon cœur s’était arrêté de battre et qu’en me réanimant ils m’avaient sorti du coma. Je n’en croyais pas un mot. Je sais ce que j’ai vécu, je sais que c’était bien réel. J’eus beau leur expliquer maintes fois mes péripéties ils me répétaient que ce n’était qu’une conséquence post traumatique, que mon cerveau ne voulant pas accepter la vérité, s’était créé sa propre vision.

    Je suis resté ainsi une semaine à l’hôpital, subissant des batteries de test, rencontrant différents psychiatres pour me convaincre que ma torture n’avait pas existé. Malgré le sentiment de réalité que j’ai pu ressentir et que je ressens toujours je ne peux nier que mon histoire n’a aucun sens comparée à la leur. Le doute s’est installé peu à peu  et j’ai fini par admettre que le cerveau était très habile et que tout ça n’avait pas eu lieu.

    Mes médecins me laissent  partir, après avoir bien vérifié que je suis psychologiquement rétabli.

    En quittant le couloir dans lequel était ma chambre, à bord de mon super fauteuil roulant, je passe devant des cellules similaires à la mienne. Le médecin m’explique que c’est l’aile réservée aux personnes dans le coma, et que les familles passent beaucoup de temps auprès de leur malade. Je suis le seul à ne pas avoir reçu de visite. Maintenant je devrai me débrouiller seul luttant avec mon corps meurtri le jour, et me battant avec mes cauchemars la nuit.

    Mon regard est attiré par un jet de lumière qui provient d’une des chambres. Une femme en pleurs est au chevet d’une petite fille blonde comme le blé. Je me lève péniblement de mon fauteuil et j’avance vers cette enfant. J’entends le médecin m’appeler mais je ne relève pas. Mon cœur palpite au rythme de mes pas et c’est avec appréhension que je regarde son visage. Il est strié par une balafre.

     

  • Concours de Nouvelles, deuxième prix...

    Deuxième Prix du Concours 2014

    Prix du Château de Salvert remis par M. Martin, Maire de la commune d’ATTIGNAT

    Monsieur Pierre AUBRY

     

     Divorzio all’italiana, e al dente

     La phrase résonna dans la salle d’audience comme un coup de tonnerre. Juste après l’avoir prononcée, le prévenu tourna le dos au public, dans l’attitude du toréro narguant une bête épuisée. L’écho de ses paroles à peine évanoui, d’autres rumeurs envahirent l’atmosphère du tribunal : exclamations outrées, chuchotements indignés, rires étouffés. Un des deux carabinieri qui encadraient Lucco Macrozzi porta la main à sa bouche pour étouffer un fou rire. L’avocat de la défense pâlit et laissa tomber ses bras, en signe d’abandon. Une telle sortie ne pouvait que ruiner sa plaidoirie, basée sur la bonne volonté de l’accusé et sur son désir de repentir. Et prolonger sa peine d’au moins cinq ans.

    Lucco aurait tout le temps de regretter ses propos scandaleux pendant son séjour à l’ombre. Mais pour l’heure il était fier de l’effet produit, et jubilait en pensant à l’idée qui avait guidé sa vengeance et permis un trait d’esprit qui marquerait pour longtemps les annales de la justice.

    Huit mois auparavant un caprice du hasard avait appris à Lucco que Gina, sa belle et vertueuse Gina, son petit canard comme il l’appelait, le trompait avec Leo Rizzi, le coiffeur qui tenait boutique de l’autre côté de la place. Il en fut presque autant surpris que furieux ; le beau Leo, avec ses cheveux blonds bouclés, ses vestes échancrées, ses chaussures claires, n’avait pas la réputation d’un Don Giovanni. Non qu’il ne possédât un physique avantageux, tout le monde s’accordait à lui trouver un grand charme, mais, comment dire ? On pensait qu’il réservait ses appas à une partie du genre humain à laquelle le Créateur d’Adam et Eve ne les avait pas destinés. En d’autres termes que son fleuve d’amour coulait à contre-courant. Bref ! Il préférait les hommes ! Du moins c’est ce qu’on croyait. Quant à Gina, il avait en elle une confiance aveugle. Il faut dire qu’elle dissimulait avec un grand talent toutes ses infidélités, et que rien ne transparut à Lucco de la bonne douzaine d’aventures qu’elle avait menées depuis son mariage.

    Il n’est pas inutile, pour l’intérêt que portera le lecteur à ce récit, de savoir que Lucco Macrozzi, ainsi que tous les cocus qui peuplent l’Italie, et le reste du monde, était le dernier à soupçonner son infortune conjugale ; et que, de l’enseigne qui ornait la macellaria della plazza, une belle tête de taureau pourvue de longues cornes, il était le seul à ne pas remarquer l’aspect symbolique, qui alimentait les conversations des villageois. Seul l’animal qui porte un tel ornement sur le front ne peut le voir. Et le surnom de cornutto parlequel on le désignait dans toutes les conversations, à Madattore et dans les localités environnantes, était connu de tous, sauf de lui.

     

    Aussi, quand la vérité lui éclata au visage, il fut pris d’une rage intense, qui expliqua la violence de sa réaction. C’était un soir, juste après la fermeture de la boutique. Gina, s’apprêtant à partir pour rejoindre sa mère malade en Sicile, préparait ses bagages à l’étage. Elle avait disposé les paquets de viande que son mari devait livrer. De celui portant le nom de Leo s’échappait un filet de sang. Lucco l’enveloppa dans un grand papier pour juguler l’hémorragie ; puis, jugeant l’ensemble peu esthétique, il décida de refaire le paquet. Sur la côte de veau était posée une enveloppe en papier kraft. Il l’ouvrit et lut le billet qu’elle contenait :

    « Amore mio, je dois partir, ma mère a eu une attaque et je serai absente au moins quinze jours… ». Suivait une tirade sirupeuse dans laquelle la traitresse mentionnait : « cet imbécile de Lucco », conclue par les mots : « Ti amo, Gina. »

    Elle descendit, l’air innocent, et fut frappée du regard mauvais que lui jetait son mari. La dispute ne tarda pas à éclater. Ils en vinrent vite aux mains. On imagine sans peine comment devait se terminer une telle dispute, dans une telle boutique, où les couteaux ne manquent pas.

    Devant le corps inerte de Gina, Lucco reprit ses esprits. Il ne regretta pas alors d’avoir embrassé la profession de boucher ; les circonstances lui permettaient de réaliser le crime parfait. En effet, quoi de plus facile pour lui que d’évacuer discrètement parmi les os et les abats non comestibles ce qui n’était finalement que cinquante kilos de viande.

    Il suspendit le corps à une esse dans la chambre froide, et entreprit de le dépecer. N’ayant pas trop l’habitude de ce genre de carcasse, il eut un peu de mal, surtout pour trouver les jointures et couper les ligaments. Pendant l’accomplissement de cette macabre besogne, une idée lui vint, qui pouvait doubler l’efficacité de sa vengeance. Et lui rapporter en plus quelques milliers de lires.

    Il découpa un morceau de cuisse, l’enveloppa, et le mit dans le paquet destiné au coiffeur. Puis, interrompant son travail, il partit livrer ses commandes.

    « Je vous ai mis une escalope en plus, vous m’en direz des nouvelles ! » lança-t-il en sortant de chez Leo.

    Les jours suivants, le coiffeur fut comblé, séduit par le moelleux et la finesse de ce porc sicilien, si gouteux et si bon marché. En terrine, en ragout, en escalope, cette viande possédait une texture et un parfum qu’il n’avait jamais trouvés auparavant. Il en fit sa nourriture quotidienne et pria le boucher de renouveler sa commande auprès de son fournisseur.

    Jusqu’au jour où, en terminant une côtelette, sa dent heurtât un objet métallique ; comme un manche de petite cuillère fiché entre le gras et l’os. Il comprit aussitôt, et passa la nuit à vomir. Le lendemain matin, les carabinieri se présentèrent à la boucherie.

    Gina avait eu un accident de cheval dans sa jeunesse et, pour réduire la fracture d’une côte, on lui avait posé une broche ; qu’on n’avait pas jugé utile de retirer.

    Quand vint le tour de Leo de faire sa déposition au tribunal, il parvint à émouvoir le jury avec un discours larmoyant qu’il conclut en soupirant : « Pauvre Gina ! Je l’aimais, comme je l’aimais ! Je l’aimerai toujours ! »

    Du banc de l’accusé tonna alors la voix de Lucco :

    « Eh bien, si tu l’aimes, reprends-en donc un morceau ! »

     

  • Grand Prix du Concours de Nouvelles 2014

     

    Premier Prix du Concours 2014.

    Grand Prix du Concours, remis par M. Rodet, Vice-président du Conseil Général de l’AIN.

    Madame Pauline Rouault

     

    Course contre la montre

     « Bon sang, Matt, réponds, c’est urgent, j’ai besoin de toi ! Non, NON, ne faites pas ça ! Matt, au secours !!! Ils vont… Clac ! Biiip, biiip, biiip… »

    Trop tard. Hassan raccrocha violemment avant même que Matthias ne comprenne l’urgence de son appel et ne se précipite hors de la douche pour s’emparer du téléphone. Car cela ne faisait aucun doute : quelque chose se tramait, là-bas, chez son meilleur ami. Il avait nettement perçu une onde de panique dans la voix d’Hassan, de nature habituellement si indolente, quelles que soient les circonstances.

    Il rembobina la cassette du répondeur pour réécouter le message. C’était indéniable, une angoisse sourde était tapie derrière chaque mot et chaque intonation de son « pote de galère », comme l’appelait souvent Matthias, affectueusement. En tendant l’oreille, le jeune homme avait même clairement entendu des bruits de verre brisé et la chute d’objets lourds sur le sol. Manifestement, les intrus cherchaient quelque chose… Mais quoi ?

    Hassan et Matthias s’étaient connus en prison et avaient partagé la même cellule pendant quelques années. Des liens d’amitié très forts s’étaient tissés entre eux, les deux plus jeunes détenus de ce quartier de la prison. Une amitié favorisée par l’entraide et le respect mutuel qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, et qui les protégeaient du milieu carcéral souvent violent et impitoyable. Ils s’étaient ainsi créés une bulle protectrice faite de confiance qui avait perduré après leur sortie de prison et jusqu’à l’événement qui nous occupe ici. Et même s’ils ne vivaient désormais plus ensemble, ils continuaient à faire face aux aléas de la vie en se serrant les coudes, déterminés à ne plus jamais commettre les mêmes erreurs, et à s’empêcher l’un l’autre de retomber dans le bourbier de la violence et de l’illégalité.

    Matthias tenta vainement de rappeler son ami, mais la ligne était en dérangement et il songea que les malfaiteurs avaient dû, soit couper le fil du téléphone, soit carrément pulvériser l’appareil. Ils en auraient été largement capables compte tenu des accès de rage destructrice que l’on percevait en fond sur la bande du répondeur.

    Tout en s’habillant à la hâte, Matthias commençait à s’imaginer les pires scénarios. Il attrapa le vieux revolver qu’il cachait dans le double-fond de son tiroir à chaussettes et sortit en coup de vent, sans prendre la peine de refermer l’appartement derrière lui.

    Hassan habitait dans la même ville que Matthias, mais dans un autre quartier. Après ses ennuis de jeunesse, il avait délibérément choisi de revenir s’installer à proximité de sa nombreuse famille qui l’avait toujours soutenu, tout au long de sa détention.

    Il occupait un grand studio que sa mère venait nettoyer à fond chaque semaine. Comme beaucoup de jeunes hommes pourtant en âge de fonder leur propre famille, il préférait de loin revenir quelques soirs par semaine dans le foyer qui l’avait vu grandir pour partager le généreux couscous maternel avec ses frères, sœurs, beaux-frères, neveux et nièces, parents et grands-parents maternels, plutôt que de se retrouver en tête-à-tête quotidien avec une femme qu’il aurait de toute façon dû choisir par défaut. Car quelle jeune fille voudrait d’un homme dont le curriculum vitae comportait une lacune de huit ans à cause d’un séjour en prison pour vol à main armée ? Qu’il fût très jeune et influençable au moment des faits ne changeait pas grand-chose à l’affaire. Il se sentait désormais fiché ad vitam aeternam comme délinquant et paria, quoiqu’il fît pour se racheter, et même si pour rien au monde il n’aurait replongé dans les mêmes galères.

    Matthias décida de se rendre chez Hassan en empruntant la ligne de bus qui passait en bas de son immeuble et qui, par chance, pouvait le mener sans changement jusqu’au quartier de son ami. Le jeune homme avait une voiture mais il aurait été illusoire d’espérer traverser toute la ville à cette heure-ci sans encombre. Même bondé et immobilisé à tous les feux, le bus irait toujours plus vite que sa vieille Panda et Matthias serait au moins à l’abri d’un fâcheux accident causé par le stress qui montait en lui à chaque minute qui passait.

    Le bus était effectivement plein à craquer, et une touffeur à peine supportable régnait à l’intérieur et déposait une pellicule de buée crasseuse sur les vitres. Pourtant, ce n’était pas à cause de la température étouffante que le jeune homme transpirait à grosses gouttes, mais parce qu’il commençait sérieusement à envisager le pire. Et au vu de leur lourd passé, à tous les deux, il n’aurait pas été plus surpris que ça. A ce moment précis, il était même en train de se demander avec terreur et culpabilité, si tout ce qui était en train de se produire chez son ami n’était pas un peu de sa faute, finalement…

    Si quelqu’un avait pris le soin d’examiner l’existence de Matthias Chagal depuis sa tout petite enfance, cette hypothétique personne aurait probablement deviné comment les choses allaient tourner. Le schéma classique : enfant de la DASS multipliant les conneries et les familles d’accueil plus ou moins suspectes, les affres de la vie sur le trottoir dès l’âge de quatorze ans, trafics en tous genres – y compris de son propre corps – pour s’offrir un sandwich de temps en temps, ou quand il avait de la chance, une nuit dans un hôtel miteux, les rencontres pas très nettes, la descente aux enfers dès la première injection, et des galères, rien que des galères. Après tout cela, pas étonnant que Matthias se fût senti presque soulagé quand il avait fini par se faire épingler par la police et par écoper de dix ans de prison ferme pour trafic de drogue. Cellule chauffée, lit avec couvertures, trois repas par jour. Et une certaine solitude, base de sa reconstruction.

    Quelques années plus tard, il avait fait la connaissance d’Hassan, qui avait, à son grand soulagement, pris la place d’un codétenu au comportement devenu inquiétant. L’une des raisons qui avaient poussé Matthias à se lier d’amitié avec le nouveau venu, outre sa perpétuelle bonne humeur et son humour un peu naïf, avait été sa personnalité qui ne collait pas avec le profil supposé du taulard. Quand il leur arrivait de discuter pendant des heures certaines nuits – la nuit était le moment le plus angoissant pour un prisonnier – Matthias avait l’impression de pouvoir s’évader de l’univers carcéral. Tous les deux s’étaient jurés qu’à leur sortie du trou, ils s’en sortiraient ensemble, en s’épaulant l’un l’autre.

    Aujourd’hui, tandis qu’il se trouvait coincé, d’un côté par une grosse et vieille femme portant entre ses seins un caniche geignard, et de l’autre par un adolescent boutonneux empestant un parfum douteux d’after-shave, il se demanda si ses anciennes connaissances du milieu n’avaient pas pu remonter jusqu’à Hassan par l’intermédiaire des taupes nichées au sein même de leur quartier pénitentiaire. Matthias avait été un passeur hors pair avant d’être rattrapé par la justice. Il connaissait beaucoup de tuyaux et de noms. Comme il était sorti depuis quelques mois seulement, certains chefs de réseau devaient sans doute vouloir s’assurer que rien ne filtrerait de leurs activités clandestines.

    Si cette hypothèse s’avérait être la bonne, alors il n’y avait pas une minute à perdre. Hassan avait peut-être à l’heure qu’il était le canon d’un revolver appuyé contre la tempe, sommé d’avouer rapidement où se trouvait dorénavant son pote de prison remis en liberté quelques mois après lui.

    L’odeur rance de la peur sortait par tous les pores de sa peau et ne semblait pas plaire au caniche qui grognait stupidement, toujours à l’abri dans le confortable giron de sa maîtresse. Là dans le bus, debout au milieu de tous ces gens collés avec obscénité les uns contre les autres, Matthias serrait au creux de sa main, à travers sa veste en jean, la forme létale formée par le vieux revolver tapi dans sa poche intérieure. Lui et Hassan étaient liés à la vie à la mort, et il allait leur faire comprendre.

    Matthias descendit brutalement du bus, indifférent aux protestations outrées des passagers qu’il venait de bousculer, puis parcourut comme un dératé les quelques centaines de mètres le séparant de l’immeuble où habitait son meilleur ami. En se ruant en trombe dans le dédale d’escaliers et de couloirs de la barre HLM, et malgré la panique qui l’avait complètement envahi, il put remarquer que la vie suivait paisiblement son cours dans le bâtiment. Les bruits et les effluves habituels et cosmopolites emplissaient sereinement chaque étage. A l’évidence, les intrus s’étaient donc concentrés sur le logement d’Hassan, ce qui confirmait le caractère personnel et ciblé de l’agression.

    Parvenu devant la porte de l’appartement, Matthias remarqua que celle-ci était entrouverte. Mauvais signe. Après avoir discrètement sorti le revolver de sa poche, il ouvrit la porte d’un coup de pied. Le silence pesant qui régnait à l’intérieur n’augurait rien de bon, et semblait plus assourdissant encore que n’importe quel son. Tout en inspectant le studio, son arme nerveusement pointée en avant, il dut enjamber du verre brisé et le fouillis d’objets tombés par terre. Hassan était très loin d’être une fée du logis, mais ce capharnaüm n’avait tout de même rien de normal.

    Soudain, Matthias se figea. Des pieds dépassaient derrière le canapé, chaussés de ce qui semblait être la paire de baskets flambant neuves qu’Hassan avait fièrement exhibées devant lui la semaine passée.

    Vif comme l’éclair, Matthias contourna le canapé, en proie à une peur violente et irraisonnée. C’est alors qu’il découvrit son meilleur ami étroitement ligoté, bâillonné, et…

    Enveloppé de papier toilette ? Matthias arracha le bâillon d’un rapide mouvement de poignet, c’est le moment que choisit Hassan, bien vivant, pour s’écrier :

    « Bon sang, Matt, qu’est-ce que tu foutais ? Ils ont eu dix fois le temps de bousiller ma console, tu débarques un peu tard ! Ma sœur me les a amenés il n’y a même pas deux heures, et regarde-moi ce bazar... »

    Sur ces mots, trois petites têtes brunes badigeonnées de pâte à tartiner et coiffées de chapeaux pointus – manifestement confectionnés à base de factures d’électricité au nom d’Hassan Mahmoud – apparurent malicieusement par la porte de la cuisine, et une petite voix flûtée s’éleva :

    « Waouh, c’est un vrai de vrai flingue, Monsieur ? »